Taxidermiste, un métier de plus en plus rare en Suisse
Les taxidermistes se font de plus en plus rares et pratiquent un métier plutôt méconnu. Rencontre avec Christopher Berclaz, un professionnel passionné par la taxidermie et la nature en général.

La taxidermie est un art peu pratiqué en Suisse. Et ce, même dans notre canton, où la tradition de la chasse est bien ancrée.
Le manque de formation est pointé du doigt. Car en Suisse, il n’existe plus de Certificat Fédéral de Capacité (CFC), qui valide l'expertise de ces professionnels chargés de redonner vie aux animaux. Ils doivent donc se former à l’étranger, aux Etats-Unis par exemple.
C’est ce qu'a fait le taxidermiste valaisan Christopher Berclaz. Il fait partie des quatre ou cinq professionnels qui travaillent encore en Suisse romande dans le privé. Il restaure des animaux depuis son atelier de Loc, sur la commune de Crans-Montana, grâce à des techniques qui combinent art, science et passion pour la nature.
Le métier a beaucoup évolué ces dernières années. Certains produits ou techniques utilisées auparavant ne le sont plus aujourd'hui. Par exemple, on ne recourt plus à l’arsenic depuis les années 1990 environ, car la substance est toxique.