Les associations valaisannes à la chasse aux accompagnants pour les camps d'été
La recherche d'accompagnants bat son plein, pour les associations valaisannes d'aide aux personnes en situation de handicap. Chaque été, ce sont plusieurs dizaines de jeunes qui encadrent ainsi leurs camps de vacances.

Cérébral, Insieme, l'Asa ou la Parenthèse ont publié ces derniers jours des annonces, dans l'optique de recruter des accompagnants pour leurs sorties du printemps et leurs camps de vacances durant l'été.
La demande est forte à l'échelle du Valais romand. Pour chacun des trois séjours estivaux dans son chalet des Marécottes, Insieme a besoin d'entre 6 et 8 accompagnants. Pour la belle saison, Cérébral Valais doit pour sa part faire appel à une septantaine de personnes.
Dans la majorité des cas, ce sont de jeunes étudiants, parfois âgés de 14 ans, qui sont demandés. "C'est important pour nos participants d'être entourés pour ces activités de loisirs de jeunes de leur âge", explique Audrey Cina, coordinatrice chez Insieme Valais. "Faire un karaoké, jouer au Uno avec des jeunes de son âge, c'est toujours mieux que de se retrouver avec Papa et Maman le samedi soir devant le téléjournal", plaisante-t-elle. Son interview:
Les associations parviennent généralement à faire le plein
La chasse aux volontaires n'est pas toujours facile. "C'est quand même du travail. C'est une recherche qui prend du temps" reconnait Audrey Cina.
Mais les associations trouvent généralement assez de personnel pour leurs activités estivales. "On n'annule pas de week-end ou de camp d'été, on trouve des solutions", assure Audrey Cina.
La formation en premier
Reste que les différentes associations du Valais romand organisent, toutes, des activités durant les quatre semaines d'été. Mais "il n'y a pas de concurrence", assure Bruno Perroud, le directeur de Cérébral Valais. "On s'entend tous bien, on collabore énormément et les profils des participants sont différents", renchérit Audrey Cina.
Pour rendre ses activités les plus attractives possibles, Cérébral Valais a misé sur la formation. Cela permet d'attirer des jeunes qui se destinent aux métiers des soins et de la santé, explique Bruno Perroud. "Ca leur donne plus de compétences et aussi des outils qu'ils peuvent utiliser plus tard pour trouver une place de travail en institution".
Une respiration pour les parents
Pour le directeur de Cérébral Valais, il est important de pouvoir continuer d'offrir ces activités de loisirs aux familles. Cela leur offre une respiration dans un quotidien qui est souvent très lourd. "Quand je pense à certains parents qui ont dû arrêter de travailler pour s'occuper de leur enfant, parce qu'on a pas assez de place dans les ateliers ou dans les hébergements, c'est quand même difficile", note Bruno Perroud.
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