Barthélémy Constantin : "Il ne sert à rien de paniquer"
Le directeur sportif du FC Sion Barthélémy Constantin se confie dans la foulée du revers subi samedi soir contre le Lausanne-Sport. Conscient qu'une réaction est obligatoire, il refuse pour l'heure de tirer la sonnette d'alarme.

Le scénario s'est répété pour le FC Sion. Incapable de tenir un score dans les dernières minutes d'un match, il s'est incliné 2-0 samedi soir à la Tuilière. Les deux buts du Lausanne-Sport sont tombés au bout des arrêts de jeu d'une rencontre dans laquelle le visiteur sédunois s'est trop longtemps montré en manque d'inspiration. Alors qu'il avait l'occasion de faire un grand pas en direction du maintien, il a ainsi bouclé sa semaine anglaise sur un bilan famélique d'un seul petit point pris sur neuf possibles. Interview de son directeur sportif, dans la foulée du revers subi dans la capitale olympique.
Barthélémy Constantin, quels sentiments vous habitent à l'issue de cette semaine très compliquée vécue par le FC Sion?
Je ne suis pas content du tout du bilan comptable de celle-ci. Les matches à Tourbillon contre deux concurrents directs (ndlr : Yverdon et Winterthour) me restent en travers de la gorge. On aurait pu "tuer" notre championnat dans le bon sens en faisant les points nécessaires pour être à l'abri et penser à l'avenir. Il faut remobiliser tout le monde, de A à Z, au sein du club pour préparer du mieux possible la venue de Servette dimanche prochain.
Le FC Sion avait-il réellement conscience de l'enjeu de cette semaine?
Bien sûr. On sait qu'on a laissé nos concurrents reprendre des points sur nous. Nous devons nous méfier, mais surtout, nous devons aller de l'avant et redonner confiance à tout le groupe.
C'est justement le manque de confiance qui explique tous ces points perdus dans les dernières minutes?
En bonne partie, oui. Ce qui est certain, c'est qu'il faut qu'on en fasse plus. Voir l'équipe prendre deux buts coup sur coup ne me plaît pas. On ne peut pas être satisfait en voyant le slalom que fait Okou sur le 2ème but lausannois. On aurait dû le mettre au sol, faire une faute, tenter quelque chose quoi...
On a la sensation que le FC Sion n'a pas joué ce match comme s'il s'agissait d'un derby…
Je ne partage pas ce constat. Au-delà de l'aspect derby, l'équipe avait conscience de l'importance de ce match. Par contre, c'est clair qu'on aura besoin de trois points le week-end prochain contre Servette après les erreurs que l'on a faites cette semaine. Nous ne sommes pas bons à l'extérieur, mais à domicile, nous n'avons aussi pris qu'un point contre les trois équipes qui sont derrière nous depuis le début de l'année (ndlr : GC, Yverdon et Winterthour).
À quel point êtes-vous inquiet? Doit-on parler d'une situation de crise?
Non, le mot crise est trop fort. Encore une fois, nous devons simplement remobiliser tout le monde, maintenir le cap et regarder vers l'avant. Il ne sert à rien de paniquer.
Servette, ce sera forcément un match particulier pour les fans que l'on sent en colère depuis quelques matches…
C'est totalement normal. Je comprends leur position. Avec neuf points en douze matches en 2025, tout le monde est mécontent.
Avez-vous des reproches à faire à votre entraîneur?
Lorsque les résultats ne suivent pas, il est impossible de mettre toute la responsabilité sur une seule personne. Tout le monde doit se remettre en question et tirer à la même corde pour qu'on reparte de l'avant dimanche prochain dès 16h30.
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