L'AGAP, l'Association Groupement Avenir Politique souffle sa première bougie
Un an tout rond que l'Association Groupement Avenir Politique a vu le jour ce 1er mars. Après avoir tiré un premier bilan jugé positif lors de son assemblée générale au mois de février, cette dernière se tourne désormais vers l'avenir et présente ses projets.

L'Association Groupement Avenir Politique (AGAP) fête son premier anniversaire ce samedi. Créée le 1er mars de l'année dernière par des personnalités du canton issues du milieu économique et du centre droit, cette association s'est donné plusieurs missions : défendre une économie pragmatique et responsable en Valais, en mettant l’accent sur le soutien aux PME, ou encore servir de pont entre le Valais romand et le Haut-Valais, en intégrant directement des Haut-Valaisans dans le groupement.
"On est tous des entrepreneurs dans ce comité", relève Tristan Neurohr, président de l'AGAP. "Nos problématiques sont les mêmes dans le Haut ou le Bas-Valais, même si on ne les explique pas dans la même langue", précise ce dernier.
Autre mission que s'est donnée l'association, sa volonté d'"apporter du dynamisme au Centre Valais romand", comme l'affirme son site internet. Faut-il donc comprendre par là que le parti mère manque d'entrain dans sa politique ? "Je ne pense pas, non", répond Tristan Neurohr. "Je pense simplement que c'est un grand parti qui regroupe beaucoup de monde et qui a beaucoup d'échéances. Et avoir un groupement comme le nôtre peut être un complément assez intéressant à ce niveau-là", ajoute-t-il.
Nouvelles missions pour la suite
L'AGAP a officiellement été reconnue comme groupement du Centre Valais romand par le Conseil de parti en septembre 2024. Une décision annoncée lors de l'assemblée générale de l'AGAP au mois de février de cette année. C'est à ce moment-là que le bilan de l'année écoulée a été dressé.
C'est aussi à cette occasion que le comité de l'association s'est tourné vers l'avenir. Et plus précisément, sur ses nouveaux objectifs, à savoir, la mise en place de commissions thématiques : premièrement, les infrastructures cantonales, deuxièmement, la simplification administrative et la réduction des normes, et troisièmement, l’avenir et l’organisation du parti.
"Avec ces commissions, on espère aborder des thématiques concrètes, telles que les autorisations de construire des maisons. Aujourd'hui, c'est ultra-compliqué, en comparaison de ce qui se faisait il y a 20 ans. Ça prend un temps incroyable", s'exclame Tristan Neurohr.
Autre cheval de bataille de l'AGAP, la mise en place d'un système d'ambassadeurs. "Le but, c'est d'avoir dans chaque district deux ou trois personnalités influentes de l'association, de telle manière à ce qu'elles puissent échanger avec nos membres, avoir un ancrage local et nous faire remonter toutes ces problématiques", explique le président du groupement.
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