Kevin Hecquefeuille : "Pour l'instant, Ajoie et Lugano ne m'intéressent pas"
Le 4ème titre de champion de 2ème division du HC Viège n'est plus très loin. Il ne manque plus qu'un succès au club haut-valaisan pour écarter définitivement Bâle et être sacré pour la première fois en onze ans. Son entraîneur-assistant Kevin Hecquefeuille ne s'enflamme pas (encore) pour autant.

Il ne manque donc qu'un succès au HC Viège pour être sacré champion de Swiss League pour la quatrième fois de son histoire, la première depuis 2014. En s'imposant 3-2 contre Bâle dimanche soir à la Lonza Arena, le club haut-valaisan s'est offert trois pucks de sacre. Forcément heureux de voir son équipe en si bonne position, l'entraîneur-assistant Kevin Hecquefeuille ne cède pas pour autant à l'euphorie. Interview quelques minutes après la sirène finale de cet acte 4.
Kevin Hecquefeuille, l'important est là même si ça n'a pas été facile pour Viège dans cet acte 4…
C'est juste. Nous n'avons pas joué notre meilleur match ce soir (ndlr : dimanche). Il y avait peut-être un peu de nervosité. Malgré ça, nous avons trouvé le moyen de gagner et c'est bien le plus important. Il n'y a pas besoin que ce soit toujours joli, tant que le résultat est au bout.
Votre équipe a-t-elle fait le plus dur en confirmant le succès obtenu vendredi à Bâle?
Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que c'est bien de l'avoir fait. Gagner là-bas était important, mais il fallait que l'on soit capable d'enchaîner à la maison. On va maintenant se reposer un peu avant de se concentrer sur le match de mardi qui sera à nouveau très important. On sait que ce ne sera pas facile car Bâle est une équipe qui ne lâche rien. Ils sont bien en place, ils travaillent fort, ce sera une autre bataille.
Parlons justement de la bataille de ce dimanche soir. On a assisté à un vrai match de finale à la Lonza Arena…
Absolument. Il y a eu beaucoup d'intensité durant 60 minutes. Beaucoup de mises en échec, beaucoup de duels… Ce genre de rencontres fait du bien à la Swiss League. C'est important de montrer que le niveau peut être élevé dans ce championnat également.
D'un regard extérieur, on a l'impression que rien ne peut perturber le HC Viège en ce moment. Vous partagez ce constat?
Disons qu'on a la chance de pouvoir s'appuyer sur un groupe qui a beaucoup de caractère. Il l'a encore prouvé sur ce match en ne lâchant ni après l'ouverture du score précoce (ndlr : tombée après moins de deux minutes), ni après le deuxième but adverse (ndlr : inscrit…quinze secondes après l'égalisation viégeoise). Les joueurs croient en eux et on le répète tout le temps : un match dure 60 minutes durant lesquelles il faut essayer d'être le plus constant possible. Je pense que nous avons gagné en maturité depuis plusieurs mois maintenant. Gagner des matches, gagner des séries te donne forcément de la confiance. Il faut simplement continuer comme ça. Peu importe qui marque en premier, tout peut se passer dans un match de hockey.
Un mot encore sur l'ambiance ce dimanche soir à la Lonza Arena. Une patinoire presque pleine et qui fait du bruit, ça change et ça fait plaisir, non?
C'est clair. Les joueurs ont besoin de ressentir un tel soutien. Cela te donne de l'énergie, une force supplémentaire dans les moments plus difficiles. C'est important d'avoir les fans derrière nous.
Il ne vous manque plus qu'une victoire pour être titrés. Le mot d'ordre d'ici à mardi, c'est de ne surtout pas s'enflammer?
Il n'y a aucune raison que ce ne soit le cas puisque rien n'est fait. Pour gagner une série, il faut gagner quatre matches et nous n'avons remporté que trois. Encore une fois, Bâle est une équipe de grande qualité. À nous d'être intelligents, de continuer dans notre processus et d'être constants durant 60 minutes. Il faudra que l'on joue mieux mardi que ce soir (ndlr : dimanche) et de bonnes choses pourraient nous arriver.
En rentrant chez vous, allez-vous regarder la fin du match entre Lugano et Ajoie?
Non. Pour l'instant, ces deux équipes (ndlr : potentiels adversaires des Haut-Valaisans en série de promotion/relégation) ne m'intéressent pas. Le seul match que j'ai à regarder, c'est le nôtre. Je vais le décortiquer, sortir ce qui a été bien et moins bien fait et faire un retour aux joueurs. Il reste des détails à rectifier pour être l'équipe la plus forte possible mardi à Bâle.
Les articles les plus lus
L'autoroute A1 rouverte en direction d'Yverdon-les-Bains

La plus grande raclette du monde est valaisanne. Incontestablement

Barthélémy Constantin : "Il ne sert à rien de paniquer"

Décès au barrage de Mauvoisin : un randonneur à ski emporté par une coulée de glace
