Une journée pour changer les idées reçues sur les bourgeoisies
Les bourgeoisies se mettent en vitrine à l'occasion de la journée nationale des bourgeoisies qui a lieu ce samedi. L'occasion de prendre connaissance du rôle que jouent ces collectivités dans la préservation du patrimoine local.

Les bourgeoisies se mettent sur le devant de la scène. A l'occasion de la journée nationale des bourgeoisies qui a lieu ce samedi 14 septembre, une quarantaine de ces collectivités locales se présenteront partout en Valais. Avec toujours l'objectif de faire découvrir à la population une partie du patrimoine de sa commune ou de son village, qu'il s'agisse des forêts ou du bâti.
Car encore aujourd'hui, beaucoup de personnes ne sont pas au courant du rôle que joue l'ensemble des bourgeoisies du canton. Celui, par exemple, de mettre des terrains à disposition des entreprises pour leurs activités, affirme Adalbert Grand, président de la fédération des bourgeoisies valaisannes et président de celle de Loèche. "On aimerait leur présenter nos travaux, nos devoirs, en tant que bourgeoisie. Parce que je constate que parfois, les gens ne savent pas quel est notre rôle".
40 bourgeoisies en Valais y participent cette année
En Valais, l'institution bourgeoisiale prend ses origines au XIIIe siècle, selon Adalbert Grand. C'est à partir de cette période qu'apparaissent les premiers textes décrivant le rôle prépondérant de ces collectivités locales dans la vie sociale et politique d'une région. Entre-temps, les choses ont évolué, notamment après l'apparition de l'Etat fédéral et la création des communes municipales dans lesquelles les citoyens domiciliés peuvent exercer leurs droits politiques.
Les bourgeoisies gardent cela dit, encore aujourd'hui, ce rôle d'intermédiaire dans lequel elles concilient les avantages de l'administration publique et ceux d'une gestion quasiment privée. Pour faire plus simple, elles restent des institutions majeures dans la défense et la sauvegarde du patrimoine reçu, au centre de cette journée de fête.
A Evolène ou en Anniviers par exemple, les triages forestiers des deux bourgeoisies seront mis à l'honneur. A Martigny, le programme est un peu différent. Les visiteurs auront la possibilité de découvrir le four à pain et apprécier celui préparé sur place. A Loèche en revanche, la journée prendra davantage la forme d'une fête au village, selon Adalbert Grand : "Il y a beaucoup de travail. On pense qu'entre 1'000 et 1'200 personnes viendront sur place. On leur offre tout, à boire et à manger. C'est uns sacrée préparation".
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