Une coprésidence pour assurer la transition à la tête de la Chambre valaisanne d'agriculture
Il y a du changement dans l'air à la tête de la Chambre valaisanne d'agriculture. Après quinze ans en poste, le président Willy Giroud s'est choisi un coprésident, qui reprendra les rênes dès 2026.

Le comité de la Chambre valaisanne d'agriculture a subi une cure de jouvence ce mardi, à l'occasion de l'assemblée des délégués à Martigny. Si le plénum a prolongé d'un an le mandat du président Willy Giroud, 63 ans, elle a aussi désigné l'ancien président du Grand Conseil Mathias Delaloye pour lui succéder dès 2026.
Les deux hommes vont travailler de concert durant la prochaine année, avant le passage de témoin définitif. Pour Willy Giroud, cette période de transition est nécessaire. "C'est quelque chose que je n'ai pas eu à l'époque. Et reprendre des dossiers qui sont importants dans ces conditions-là, c'est difficile", souligne-t-il.
S'il reconnait un pincement au cœur à l'idée de quitter des fonctions qu'il occupe depuis plus de quinze ans, Willy Giroud assure qu'il partira l'esprit tranquille, sûr d'avoir laissé la faitière cantonale des métiers de la terre dans de bonnes mains.
A nouveau des aléas météo en 2024
Ce départ se prépare alors que le monde agricole valaisan vient de traverser une nouvelle année difficile. Le gel au printemps, puis de la pluie quasi-quotidienne entre mai et octobre ont eu des effets sur la production. Le rendement brut - à 298 millions – est ainsi passé sous la barre des 300 millions de francs ; c'est seulement la quatrième fois en quarante ans que cela se produit.
Pire, en raison du dérèglement climatique, les mauvaises années ne sont plus forcément compensées par de bons exercices. Au contraire, les aléas météo ont tendance à devenir récurrents. Et cela a des conséquences sur la pérennité financière de certaines entreprises agricoles en Valais.
Pierre-Yves Felley, le directeur de la Chambre valaisanne d'agriculture :
La Chambre valaisanne d'agriculture plaide notamment pour une revalorisation des prix à la production. Elle rappelle que seuls 16% des exploitants de montagne obtiennent un revenu comparable à ceux obtenus dans les secteurs secondaire ou tertiaire.
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