Un projet international pour détecter des maladies du cerveau grâce aux bactéries des intestins
Dépister de façon précoce des maladies neuro-dégénératives grâce aux microbiotes : la HES-SO Valais/Wallis se penche sur le sujet avec une équipe internationale. Ils utilisent l’intelligence artificielle pour traiter les données des hôpitaux. Explications.
Sur mandat de la commission européenne, la HES-SO Valais Wallis étudie les liens entre les pathologies du cerveau et le microbiote, ces bactéries qui se trouvent dans notre intestin. L’objectif : mieux les comprendre, pour détecter des pathologies comme la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques, de façon précoce.
C’est dans le cadre d’un projet international qu’une équipe de la HES-SO Valais Wallis, spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) a pris part à ce projet, nommé Hereditary. Il regroupe 18 partenaires internationaux, dont des hôpitaux.
Une collaboration entre établissements médicaux et spécialistes en IA qui est novatrice, assure Manfredo Aztori, adjoint scientifique à la HES-SO Valais Wallis et coordinateur du projet.
Les données fournies par les hôpitaux sont sensibles. "Garantir leur confidentialité est capital", avance Henning Müller, professeur à la HES-SO Valais Wallis et chef de projet. Les chercheurs ont donc dû prendre des précautions.
Les chercheurs en informatique de la HES-SO Valais-Wallis sont les seuls scientifiques suisses à participer à Hereditary. Ils sont financés par le SEFRI, le Secrétariat d'Etat à la Formation, à la Recherche et à l'Innovation, à hauteur d’un million de francs.
L'Union européenne quant à elle alloué un budget de 12 millions au projet.