La campagne de promotion "Vitivini" donne ses premiers résultats
Quelques mois après le lancement de la campagne de promotion destinée à valoriser les métiers de la vigne et du vin "Vitivini", la fondation "Vitis Aequitas" tire déjà un bilan positif.
Neuf mois après le lancement de la campagne de promotion destinée à promouvoir les métiers de la vigne et du vin, la fondation à la base du projet "Vitis Aequitas" observe les premiers résultats. Pour le président de cette dernière, Mathias Delaloye, une augmentation du nombre d’apprentis dans le domaine vitiviniculture se fait déjà ressentir à l’école d’agriculture de Châteauneuf.
"On essaie d’avoir un panel de mesures pour motiver les gens à faire ce métier", souligne le président. Si la fondation a mis cette campagne de promotion sur pied, c’est que la profession souffre d’un déficit d’image, notamment auprès des parents qui selon Mathias Delaloye, découragent leurs enfants de se lancer dans ces métiers-là. Pour lui, c’est le seul métier qui touche aux trois secteurs économiques en offrant la possibilité de produire, de transformer et de vendre le produit.
La recherche de fonds
Pour financer la campagne, la fondation a dû trouver la somme de 270 mille francs. Si la moitié a été payée par l’Interprofession de la Vigne et du Vin du Valais et 25 mille francs ont été pris en charge par le Service cantonal de l’agriculture, pour le reste du montant, la fondation a ouvert un fonds pour la vitiviniculture. Le président se félicite aujourd’hui d’avoir réussi à récolter quelques dons mais surtout d’avoir donné une impulsion au niveau suisse. Ce qui ouvre des possibilités plus larges pour la recherche de subventions.
Les projets
Si la fondation est active pour la promotion, elle ne s’arrête pas seulement à cet aspect-là. Elle a aussi mis sur pied divers projets de soutien comme une aide financière aux jeunes diplômés ainsi que des coachings pour les nouveaux projets dans le domaine vitivinicole. De plus, elle veut organiser des rencontres entre des vignerons passionnés et des élèves dans les salles de classe.
Repenser le vignoble
Le grand défi de demain pour la branche ne se trouve pas seulement dans la relève. Pour Mathias Delaloye, c’est le vignoble dans son ensemble qu’il faut repenser. Avec le plan de renouvellement du vignoble du 21ème siècle qui a été décidé par le Grand Conseil pour un montant de 170 millions de francs, c’est un nouveau souffle qui va être insufflé à toute la profession. Ainsi, en réorganisant toutes ces petites parcelles difficiles d’accès, les vignerons pourront réduire les coûts de production et augmenter leur rentabilité.