Valentin Darbellay: «Je sens que c’est le moment de ma carrière où les choses vont se jouer»
Le Lidderain Valentin Darbellay pourrait décrocher son premier contrat professionnel dans le mois à venir. Pour essayer d’y parvenir, le Valaisan est engagé dès ce lundi en Italie avant de mettre cap sur la Turquie.

Si l’année de Valentin Darbellay est déjà bien réussie avec des victoires au Grand prix de la Pédale romande ou encore au Grand prix de Cours-la-Ville en France, le plus dur reste probablement à faire. En essai au sein de la Team Corratec Selle Italia depuis septembre, le cycliste de 25 ans pourrait décrocher son premier contrat professionnel en cas de bonnes performances d'ici à la fin du mois. Une opportunité qu’il voit forcément d’un bon œil. «C’est vraiment une chance de bénéficier d’un stage sur la fin de saison», explique-t-il.
«C’est le meilleur moment pour montrer ce dont on est capable et peut-être donner envie à des équipes de nous proposer un contrat pour l’année prochaine.»
10 jours décisifs entre l’Italie et la Turquie
Engagé sur deux classiques italiennes entre lundi et mardi aux côtés des meilleures au monde dans la discipline, le Valaisan partira ensuite du 8 au 15 octobre pour le Tour de Turquie en huit étapes. Ces deux prochaines semaines s’annoncent donc décisives.
Une progression fulgurante
Si le Lidderain est proche de passer un palier dans sa carrière, le Valaisan de 25 ans ne disputait encore que des cyclosportives voilà deux ans. Pour autant, cette progression ne vient pas de nulle part.
«Avant de faire du cyclisme, j’étais skieur alpin», explique Valentin Darbellay. «Déjà, cette expérience ça m’a permis d’apprendre à gérer une carrière sportive. Ensuite, j’ai toujours été prédisposé au sport d’endurance.» Prédisposé peut-être, mais le travail fourni a été très important. «Pour progresser, j’ai dû mettre des heures d’entrainements et rouler beaucoup de kilomètres», dit-il. «Rapidement, j’ai eu la progression que les gens qui font du vélo depuis toujours ont à 15 ans. Pour moi, c’est venu plus tard puisque j’ai aussi commencé cette discipline plus tard.»
Des objectifs et des rêves pleins la tête
Si pour l’heure, la situation de Valentin Darbellay est encore incertaine, le Lidderain sait dans quelle direction il souhaite aller: «Dans l’idéal, je veux passer professionnel cette année», déclare-t-il. «Ensuite, j’espère avoir encore une marge de progression à aller chercher. Pourquoi pas terminer dans une équipe World Tour.» Et lorsqu’on parle de rêve, là aussi, le Valaisan de 25 ans n’hésite pas la moindre seconde. «Je voudrais participer au Tour de France», affirme-t-il.
«C’est un peu mon rêve ultime. Maintenant, quand je vois ma dernière saison, je n’ai pas envie de freiner tout ça. J’ai envie de me donner à fond et de me donner le droit de rêver.»
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