Les secrets médicinaux du maïs
C'est l'été, avec les grillades, rien de tel qu'un bon épi de maïs grillé. Mais vous saviez qu'on pouvait faire autre chose et profiter des vertus médicinales de cette plante?

Si on connait bien le maïs transformé en pop-corn, doré au four avec ce qu'il faut de sel et de beurre. (A déguster sans modération.) Saviez-vous que ce qu'on appelle "la barbe de maïs" que l'on aurait tendance à jeter, détient de nombreuses vertus médicinales? Notre spécialiste, herboriste, Andrée Fauchère nous en dit plus.
Originaire du nouveau monde
Le maïs est arrivé en Europe durant la période de la conquête du Nouveau Monde, au XIVe siècle. Cette plante, autrefois vénérée par les populations pré-colombiennes (aztèque, maya et inca entre autres) fût d'abord utilisée comme fourrage puis pour l'alimentation en général. Les soigneurs des populations indigènes du Mexique connaissaient les bienfaits de ce qu'ils appelaient "les cheveux des épis de maïs". Antiseptique, diurétique, mucilagineuse, fluidification de la bil, tels sont (entre autre) les propriétés médicinales de cette plante.
Contre les douleurs urinaires
Andrée nous livre de précieux conseils concernant ce qu'elle appelle "la barbe de maïs". En faisant des infusions, nous pouvons profiter de ses effets diurétique et antiseptique sur le système urinaire. Ce qui est tout indiqué pour les personnes souffrant de cystite et d'infections urinaires. Attention toutefois à ne pas en abuser! La barbe de maïs peut tripler voire quadrupler la sécrétion urinaire, trop en prendre pourrait dérégler l'équilibre des minéraux dans le corps.
Moult utilisations
La barbe de maïs peut être préparée en infusion. Mais pas uniquement, vous pourrez aussi vous préparer une décoction avec cette partie de la plante. Mais aussi en faire des cataplasmes et pourquoi pas des bains de pieds. Cette dernière utilisation vous permettra de soigner des cors douloureux.
Pour connaître encore plus les bienfaits de cette plante qui n'a pas encore livré tous ses secrets, nous vous invitons à réécouter notre chronique.