Fin du masque à l'école : aucune amnistie pour les parents rebelles, ils devront payer l'amende
C'est une mesure controversée qui n'aura duré que trois semaines : dès lundi, c'est la fin du masque obligatoire dans les écoles primaires valaisannes. Concernant les parents d'élèves récalcitrants, cela ne change rien : ils seront tout de même poursuivis et risquent une forte amende.
Dès lundi prochain en Valais, le 31 janvier 2022, c'est la fin du masque obligatoire pour les élèves de primaire dès la 5H (environ 8 ans). Le secondaire suivra une semaine plus tard.
"Globalement, les enfant s'adaptent à tout" Christophe Darbellay, conseiller d'Etat valaisan
Une décision prise car la situation est jugée "sous contrôle" dans les hôpitaux valaisans, annonce sur Rhône FM Christophe Darbellay, conseiller d'Etat en charge de la formation. Au final donc, cette mesure controversée n'aura duré que trois petites semaines pour les plus petits.
Pas de problème pour les enfants
Comment les enfants ont-ils réagi, cela laissera-t-il des traces ? "Globalement, les enfant s'adaptent à tout. Ils s'adaptent facilement, ils sont souvent plus flexibles que leurs parents. Dans la plupart des cas, cela a très bien fonctionné", explique Christophe Darbellay.
"Les refus de port du masque sont très marginaux en Valais", poursuit le ministre. "Avec le dialogue, nous avons pu trouver des solutions pragmatiques. Les récalcitrants ont été très marginaux. Mais oui, ils ont parlé très fort, ils sont allés très loin dans la critique et dans l'attaque. Je trouve cela absolument innommable dans une République où l'école est respectée". Ecoutez-le :
"Les récalcitrants ont parlé très fort, ils sont allés très loin dans la critique et dans l'attaque. Je trouve cela absolument innommable" Christophe Darbellay, conseiller d'Etat valaisan
Les amendes vont-elles tomber à l'eau ?
Mais au fait, qu'en est-il des parents qui avaient refusé d'envoyer leur enfant à l'école ? Ils sont très peu nombreux ces enfants à avoir raté les cours, moins de 1% (comme Rhône FM vous l'annonçait le 11 janvier dernier), mais tout de même : bénéficieront-ils d'une faveur de la part du canton du Valais ? Les amendes vont-elles tomber ? La réponse de Christophe Darbellay est claire, c'est non. "C'est la règle, et on applique les règles dans ce pays".
Les parents récalcitrants encourent une amende comprise entre 400 et mille francs.