Village Royal de l'Aminona: commune et promoteur accordent les violons
Les fondations du Village Royal de l’Aminona sont à bout touchant.
Les fondations du Village Royal de l’Aminona sont à bout touchant.
Du moins celles démarrées à l'automne passée et qui concernent la 2ème des cinq zones du vaste projet porté par l’ALRV, « l’Aminona Luxury Resort and Village », soit le complexe hôtelier phare de l’ensemble (250 millions de francs sur le papier et plus de 320 chambres et suites à construire).
Cinq ans après avoir décroché les autorisations au Tribunal fédéral, l’investisseur russe Evgeni Kogan y aurait déjà engagé 100 millions de francs, selon sa manager de projet, Anna Podznyakova. Insuffisant pour convaincre la nouvelle commune de Crans-Montana qui, en avril, suspendait les travaux, avant de rouvrir les vannes un mois plus tard, moyennant dépôt d’une garantie financière. « Tout se passe très bien… nous avons fait un échéancier totalement suivi pour l’instant… », explique le président de Crans-Montana, Nicolas Féraud (interview ci-dessous). « On attend la fin de l’année… surtout pour nous présenter une garantie de 100 millions qui permettrait de terminer cette première phase de travaux », ajoute-t-il.
Mais il faudra dans tous les cas compter jusqu’en 2020 pour cette seule première partie baptisée « zone 2 », rappelle l’ALRV. Par sa mnager de projet Anna Podznyakova (interview ci-dessous) qui rappelle que le rythme du chantier ne peut que suivre celui des autorisations délivrées.
Exemple parmi d’autres, celles qui doivent concerner la télécabine sensée accompagner la phase une du « Village Royal ». Garantie par une convention avec les remontées mécaniques et la commune, elle est en attente d’autorisation en raison d’une opposition déposée par une organisation écologiste.
Quoi qu’il en soit, et provisoirement, tous les travaux sont interrompus pour la quinzaine, en accord avec le règlement de la station touristique qui gèle toute activité de chantier jusqu'à mi-août sur le Haut-Plateau.