Une nouvelle présidente à la tête de l'Interprofession Raclette du Valais AOP
L'Interprofession Raclette du Valais AOP a tenu son assemblée ordinaire des délégués ce mardi. L'occasion de fêter les 15 ans de l'AOP et d'élire une nouvelle présidente de la filière en la personne de Malvine Moulin.
Lors de l'assemblée des délégués qui s'est déroulée ce mardi matin, le président sortant de l'Interprofession Thomas Egger est revenu sur le rapport d'activité 2023 du secteur. Au total, les cinq entreprises d'affinage et les 82 fromageries certifiés AOP du canton ont produit un total de 2'027 tonnes de Raclette du Valais AOP l'an passé. Soit 65 tonnes de plus (+3,3%) qu'en 2022.
Une tendance qui ne se retrouve pas à l'échelle nationale puisque là, la production de fromages a reculé en une année. Pour Thomas Egger, il est donc essentiel de se focaliser sur la stratégie qui a fait la réputation du Raclette du Valais AOP. Celle qui mise sur les caractéristiques de ce produit du terroir valaisan. A savoir, son goût, sa qualité, son originalité et surtout, l'image qu'il dégage hors des frontières du canton :
La qualité des fromages a d'ailleurs été un des éléments phares de l'exercice 2023. Selon le rapport d'activité, 99,29% des fromages taxés ont été jugés de première qualité par une commission spécialisée. 21 fromageries et 33 fromageries d'alpage ont, par conséquent, pu être distinguées pour la qualité de leurs produits.
Une femme présidente pour la première fois
Lors de l'assemblée ordinaire des délégués, il a également été question de nommer la personne qui succèderait à Thomas Egger à la présidence de l'Interprofession. Ce dernier occupait ce poste depuis 2017.
C'est la bagnarde Malvine Moulin, députée du Centre Valais romand au Grand Conseil qui a été choisie à l'unanimité pour ce poste. Pour elle, les défis sont de taille, même s'ils ne sont pas insurmontables. "Certains défis concernent les nouvelles cultures fromagères spécifiques qui vont être introduites", déclare cette dernière.
Pour Thomas Egger, miser sur Malvine Moulin était un choix évident. "Elle a de bonnes connaissances du monde agricole", explique le haut-valaisan. Et d'ajouter : "Mais surtout, elle connaît très bien le monde du tourisme. Ce qui est important pour la vulgarisation de notre produit, pour le vendre. Elle rallie ces deux mondes".