Une association veut mettre en lumière les conséquences des meutes de loup sur l'élevage bovin
L'Association Romande pour la Régulation des Grands Prédateurs se met au chevet des éleveurs de bovins victimes de potentielles attaques de loup. Elle regrette que la plupart d'entre eux ne touche pas d'indemnisation en raison d'absence de preuves ADN.
Les conséquences des meutes de loup sur l'élevage bovin menace l'avenir du pastoralisme. C'est l'avis de l'Association Romande pour la Régulation des Grands Prédateurs.
Dans un communiqué, elle indique que durant les douze derniers mois, rien que dans le Val d'Hérens, 16 bovins ont déroché, disparu ou ont été prédatés par le loup. Dans la plupart des situations, la responsabilité du grand canidé n’a pas pu être prouvée par l’ADN. En conséquence, les éleveurs concernés se retrouvent sans indemnisation.
Pour l'association, il est nécessaire d'adapter le système d'indemnisation pour reconnaître les pertes subies dans de telles circonstances et d’en tenir également compte pour l’adaptation des périmètres des tirs de régulation des meutes de loups. Elle ajoute qu'un amendement budgétaire de 50'000 francs pour l’exercice 2025 de l’Etat du Valais sera déposé lors de la session de novembre du Grand Conseil valaisan, afin d'apporter un soutien aux agriculteurs du canton dans ce genre de situation.
L'Association Romande pour la Régulation des Grands Prédateurs réagissait à un cri du cœur lancé par l'éleveur Dany Forclaz, notamment sur Rhône FM. Cet agriculteur de Villa sur les hauts d'Evolène a retrouvé la semaine dernière l'une de ses génisses sans vie au pied d'une falaise.