Un mois après les inondations, comment se portent les PME de la région de Chippis ?
Les inondations qui ont touché la région de Chippis, c'était il y a un mois tout juste. Et pour reprendre des couleurs, les entreprises de la région ont dû mettre la main au porte-monnaie.
Voilà un mois que les inondations qui ont fait de nombreux dégâts dans la région de Chippis ont eu lieu. En un mois, la vie a repris son cours. Il reste que plusieurs petites et moyennes entreprises de la région sont encore en train de nettoyer leurs locaux, en vue de la reprise complète de leurs activités. C'est le cas du restaurant le Lion d'Or.
L'inauguration du restaurant, nouvellement repris, devait d'ailleurs avoir lieu le 2 juillet dernier, soit deux jours seulement après ces inondations dévastatrices. Un crève-cœur pour Cem Pekcan, nouveau tenancier de l'enseigne, qui a dû repousser la date d'ouverture du restaurant et procéder à de nombreux travaux de rénovation.
Pas de quoi le décourager pour autant : "j'ai un propriétaire qui est extrêmement actif et qui a même envie d'améliorer notre offre", explique ce dernier. Et d'ajouter : "je vois cela sereinement et j'espère que dans trois ou quatre mois, on va pouvoir ouvrir".
Centaines de milliers de francs de dégâts
Cem Pekcan avance malgré tout un chiffre pour ce qui est d'une partie des dégâts : 200'000 francs. De plus, des devis doivent encore tomber, notamment en ce qui concerne la peinture, les sols ou encore l'électricité.
Autre type de pertes inventorié, les aliments stockés dans le restaurant :
Du côté de Bonvin Nettoyages SA, le topo est similaire. Son directeur Roger Bonvin avance lui aussi un chiffre : "actuellement, nous sommes à plus de 200'000 francs de dégâts matériels, uniquement au rez-de-chaussée, plus de 150'000 francs de dégâts bâtiment et plus de 450'000 francs de véhicules perdus.
Roger Bonvin dit d'ailleurs avoir très vite réagi aux inondations. Principal objectif, remettre l'entreprise sur les rails le plus tôt possible. Une stratégie qui a porté ses fruits puisque Bonvin Nettoyages a pu reprendre une grande partie de ses activités en une dizaine de jours.
Les deux entreprises relèvent malgré tout un problème de taille : le fait qu'elles soient considérées comme seules responsables du ramassage et de l'évacuation de la boue accumulée ou encore des matériaux rendus inutilisables par les inondations.
"Si on a les couvertures d'assurances nécessaires, tant mieux, mais autrement, c'est à chacun de se débrouiller", relève Cem Pekcan. Et de conclure : "ça aurait été plus simple que l'Etat ou les autorités proposent une solution".