Suspension corporelle: "on recherche l?adrénaline... comme d'autres feraient un saut à l'élastique"
C'est une pratique méconnue, déroutante pour certains, effrayante pour d'autres… On parle ici de la suspension corporelle.
C'est une pratique méconnue, déroutante pour certains, effrayante pour d'autres… On parle ici de la suspension corporelle. Concrètement, il s'agit de se planter des crochets dans la peau, d'y fixer des câbles, pour suspendre son corps dans le vide, durant plusieurs minutes... Un dérivé du piercing et de la modification corporelle. A mi-chemin entre l'art et le rituel, la pratique est ancestrale, mais existe toujours, en Valais, aussi. Arnaud Favre est un adepte de la suspension corporelle. Il commence par nous parler des origines du phénomène:
Depuis sa première initiation, Arnaud Favre pratique la suspension en petits groupes d'habitués, plusieurs fois par année. Si l'ère amérindienne est loin, sans crochet en os, sans séquelles physiques durables… l'ambiance ritualisée demeure. Ainsi les initiés choisissent leur lieu et leur moment soigneusement. Sans parler d'une préparation rigoureuse du corps.
Parfois contacté par des personnes externes qui souhaitent découvrir à la suspension - pour marquer un passage, un deuil, ou pour tester les limites de son corps – le groupe d'initiés est loin de faire de la publicité. Arnaud Favre l'avoue, un tabou subsiste encore, autour de la suspension.