Valais
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Subventions caisses maladies : le Valais taille dans le vif
Pour la première fois, le Valais devra tailler dans les subventions accordées sur les primes de caisses maladies.
2014-02-21-5603_
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Pour la première fois, le Valais devra tailler dans les subventions accordées sur les primes de caisses maladies.
Malgré la hausse des cotisations comme d'ailleurs du nombre de citoyens dans le canton, le montant alloué aux assurés valaisans pour alléger leur facture passera de 197,5 millions en 2013 à 185,
cette année. Au passage, 6000 personnes perdent leur droit et sans doute plus d'un tiers verra l'aide accordée jusqu'ici diminuer.
Si les plus bas salaires ne seront pas touchés par ces économies, la classe moyenne et les familles n'y couperont pas.
Parmi les nouvelles modalités qui entrent en vigueur, les cotisations à un troisième pilier ne pourront par exemple plus être déduites du revenu déterminant. Quant à la déduction par enfant pour le calcul du subside, elle sera quant à elle, dégressive (13'500 pour le premier, 12'000 le second, 10'500 le 3ème puis 9'000 dès le 4ème. Quant aux tranches supérieures des revenus déterminant qui donnaient encore droit à une subvention l'an passé, le montant sera divisé par deux (tout en maintenant le 50% de la prime de référence pour les enfants). "C'est douloureux mais nous n'avons pas pu faire autrement pour répondre aux exigences du parlement et aux conséquences de la RPT1", regrette Esther Waeber-Kalbermatten, la cheffe du département de la santé, des affaires sociales et de la culture.
Le canton devrait ainsi alléger la charge financière que représentent ces subventions de 12,2 millions de francs. Environ 86 mille personnes bénéficieront encore de cette aide, soit 26% de la population. Quant à son engagement général sur les primes, la part qu'il couvre représente 19% de l'ensemble des cotisations payées dans le canton (972 millions de francs pour 2014). Elle représentait 27% en 2000 et 2001.
Malgré la hausse des cotisations comme d'ailleurs du nombre de citoyens dans le canton, le montant alloué aux assurés valaisans pour alléger leur facture passera de 197,5 millions en 2013 à 185,
cette année. Au passage, 6000 personnes perdent leur droit et sans doute plus d'un tiers verra l'aide accordée jusqu'ici diminuer.
Si les plus bas salaires ne seront pas touchés par ces économies, la classe moyenne et les familles n'y couperont pas.
Parmi les nouvelles modalités qui entrent en vigueur, les cotisations à un troisième pilier ne pourront par exemple plus être déduites du revenu déterminant. Quant à la déduction par enfant pour le calcul du subside, elle sera quant à elle, dégressive (13'500 pour le premier, 12'000 le second, 10'500 le 3ème puis 9'000 dès le 4ème. Quant aux tranches supérieures des revenus déterminant qui donnaient encore droit à une subvention l'an passé, le montant sera divisé par deux (tout en maintenant le 50% de la prime de référence pour les enfants). "C'est douloureux mais nous n'avons pas pu faire autrement pour répondre aux exigences du parlement et aux conséquences de la RPT1", regrette Esther Waeber-Kalbermatten, la cheffe du département de la santé, des affaires sociales et de la culture.
Le canton devrait ainsi alléger la charge financière que représentent ces subventions de 12,2 millions de francs. Environ 86 mille personnes bénéficieront encore de cette aide, soit 26% de la population. Quant à son engagement général sur les primes, la part qu'il couvre représente 19% de l'ensemble des cotisations payées dans le canton (972 millions de francs pour 2014). Elle représentait 27% en 2000 et 2001.
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