Selon la société suisse des entrepreneurs, les chantiers ne doivent pas être fermés
Les faîtières des entrepreneurs, de la construction et du commerce ne veulent pas entendre parler de la fermeture des chantiers.
Les faîtières des entrepreneurs, de la construction et du commerce ne veulent pas entendre parler de la fermeture des chantiers. Pour elles, les mesures prises par le Conseil fédéral pour lutter contre le coronavirus sont suffisantes. Si elles sont suivies par les entreprises et la population, il n'y a pas besoin d'aller plus loin.
La Société suisse des entrepreneurs demande, dans une lettre ouverte, à la direction de l'Unia "de cesser immédiatement cette campagne reposant sur des motifs de politique syndicale contre les décisions du Conseil fédéral". Les initiatives des cantons, comme Vaud et Genève, sont aussi montrées du doigt par Commerce Suisse et Bauschweiz.
Les pratiques diverses selon les cantons créent des incertitudes dans les entreprises comme dans la population, expliquent les trois faîtières jeudi dans des communiqués. Elles appellent les cantons à suivre la ligne du Conseil fédéral. Bauschweiz demande un peu de patience pour permettre au secteur de la construction de s'adapter aux consignées liées à l'hygiène sur les chantiers. Et de plaider que la décision du Conseil de lundi dernier de placer la Suisse en "situation exceptionnelle" ne contenait pas de mesures vivant à stopper l'économie.
Selon cette organisation, de nouvelles restrictions dans le secteur de la construction, allant jusqu'à des fermetures complètes de chantiers, comme l'exigent actuellement certains milieux, seraient disproportionnées. Jugées peu opportunes par le secteur du bâtiment, elles mettraient en danger les PME du secteur suisse de la construction.
Pour Commerce Suisse, les mesures plus strictes appliquées dans plusieurs cantons sont "inacceptables: les chantiers doivent rester ouverts." Les contrôles aux frontières ont aussi un effet sur les chaînes d'approvisionnement, en particulier sur les délais de livraison de marchandises, mais "celle-ci est toujours garantie".