Que sont-ils devenus ? A la rencontre de Serge Sierro
Que sont-ils devenus ? En pleine période électorale, Rhône FM est parti à la rencontre des anciens conseillers d'Etat valaisan. Quel regard sur l'actualité et les élections à venir ?

C'est dans un peu plus de deux semaines, les élections au conseil d'Etat. Alors que les candidats sont en pleine campagne, nous avons voulu partir à la rencontre des anciens. Eux, ce sont les ex-conseillers d'Etat valaisans. Nous vous proposons une halte à Sierre où l'on rencontre Serge Sierro. Serge Sierro, conseiller d'Etat radical, de 1992 à 2001. Et si Serge Sierro n'est resté "que" neuf ans au conseil d'Etat, ce n'est pas pour rien. "Cette décision de ne plus me représenter était lié au fait que je me rendais compte qu'à 53 ans j'avais encore une carrière professionnelle qui s'ouvrait devant moi. Si j'attendais quatre ans de plus, je n'aurais sans doute pas eu cette opportunité".
Un Valaisan pour le Jura
Force est de constater qu'il ne s'est pas trompé. La carrière de Serge Sierro était loin de se terminer. "J'ai pu prolonger ma vie publique, puisque le Conseil fédéral m'a nommé président de l'Assemblée interjurassienne, laquelle était chargée de régler le conflit interjurassien", détaille Serge Sierro. J'ai présidé cette assemblée durant neuf ans, avec beaucoup de bonheur, avec le succès que l'on connaît. En parallèle, j'ai ouvert une étude d'avocat-conseil et j'ai présidé au développement de la banque Julius Bär en Valais, présidence que j'exerce toujours". Serge Sierro, 72 ans cette année, est très actif, toujours avocat-conseil.
Le "père de"
Et puis, pour ceux qui ne le savent pas, Serge Sierro, c'est également le père de Vincent Sierro, footballeur professionnel, joueur dans le club Bernois de Young-Boys. Forcément on a abordé la carrière de son fils.Je suis fier de son comportement en général. Il a été plusieurs fois blessé, il a toujours fait l'effort de revenir à son meilleur niveau. En parallèle, il a réussi ses études, un bachelor universitaire en économie (...) Il mène très bien sa vie". Ci-dessous, notre reportage