Plus engagée que jamais, l'OSEO Valais amorce sa mutation
Si le chômage officiel baisse, les taux d'aide sociale ne cessent de croître.

Si le chômage officiel baisse, les taux d'aide sociale ne cessent de croître. Les propos de Stéphane Rossini, président de l'OSEO Valais sont limpides : l'illusion de la statistique se trouve confrontée à la réalité, celle des demandeurs d'emplois exclus de l'assurance sociale : celle des working poors qui travaillent sans parvenir à nouer les deux bouts", écrit-il en ouverture du rapport annuel 2017. Ce constat qui justifie d'autant plus les engagements de l'OSEO Valais a été rappelé hier en assemblée générale : plus que jamais, l'aide à l'insertion, sociale ou professionnelle doit être pérennisée.
1000 personnes issues du chômage, de l'AI, de l'aide sociale ou de la migration ont bénéficié l'an passé des prestations de l'OSEO Valais, tous secteurs confondus.
Pour les jeunes, les chiffres parlent d'eux-mêmes : grâce aux suivis personnalisés proposés, 75% d'entre eux ont trouvé, l'an passé, une solution professionnelle. Sur l'ensemble des participants aux mesures – tous âge confondus – il sont 41% à être retournés sur le premier marché du travail. "On peut toujours faire mieux mais … c'est plutôt un bon résultat", estime le directeur de l'OSEO Valais, Gérard Moulin (interview ci-dessous).
Actuellement dispersé sur six sites sédunois, l'OSEO Valais amorce un virage centralisateur puisque dès juin, les travaux de son futur écrin sédunois seront lancés. Ce bâtiment prévu près du collège des Creusets est devisé à 11,5 millions de francs.
Un projet qui se fera donc sans Stéphane Rossini. Après 11 ans passés à la tête de l'OSEO Valais, l'ancien conseille rational passe le relais à un autre élu socialiste sous la coupole. Mathias Reynard a été officiellement élu hier soir pour assumer cette fonction. "Ce qui m'a décidé, c'est d'une part l'excellent travail effectué par l'OSEO … mais le Nendard passe la main, au moment où l'institution prépare sa mutation. Et pour l'accompagner, c'est un autre socialiste, élu lui aussi sous la coupole fédérale qui prendra le relais, Mathias Reynard (interview ci-dessous).
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