Nouveau rebondissement concernant les travaux sur le glacier du Théodule à Zermatt
Nouvelle réaction des Avocats pour le climat concernant les préparatifs pour la coupe du monde de ski alpin de Zermatt. Ils ont demandé à la Commission cantonale des constructions d'avoir un accès immédiat au dossier, sous peine de faire recours au Conseil d'Etat. La CCC a répondu favorablement.
Nouveau rebondissement, concernant les travaux sur le glacier du Théodule à Zermatt.
Pour rappel, ces travaux servent à l’aménagement de la piste de la "Gran Becca", censée accueillir les descentes de Coupe du monde de ski alpin le mois prochain.
En raison de soupçons de travaux illicites sur le glacier, le WWF, Pro Natura et Mountain Wilderness Schweiz, assistées par Avocats pour le Climat, avaient saisi la Commission cantonale des constructions le 17 octobre, pour réclamer une interruption immédiate des travaux.
Deux jours plus tard, la Commission cantonale des constructions (CCC) avait ordonné l’arrêt d’une partie des travaux entrepris sur le glacier.
Nouveau courrier le 20 octobre pour exiger le respect de la loi, suivi d'une nouvelle victoire : la CCC interdit immédiatement toute utilisation des portions de la piste situées hors de la zone de ski.
Et, ce qui a fait à nouveau réagir ce jeudi les Avocats pour le climat, c'est que, malgré l'interdiction prononcée la veille, des ratraks ont été repérés mercredi en dehors de la zone skiable.
"Des images de la webcam “Matterhorn Glacier Paradise” montrent la présence d’un ratrak en-dehors de la zone de ski au matin du 25 octobre, malgré l’interdiction de procéder à des travaux", indique un communiqué d'Avocats pour le climat.
Selon eux, il est injustifiable que des travaux puissent librement se poursuivre en toute illégalité. Avocat.e.s pour le Climat demande donc à la CCC qu’elle étende l’interdiction de procéder à des travaux ou de les utiliser à toutes les parties de la piste situées hors du périmètre homologué. L'association demande également l’extension de l’interdiction d’entreprendre des travaux d’aménagement et de les utiliser.
Une nouvelle requête a été envoyée le 25 octobre, demandant l'accès immédiat au dossier, sous peine de faire recours au Conseil d'Etat. La réponse a été donnée ce vendredi après-midi : la Commission cantonale des constructions a assuré qu'elle adresserait une copie du dossier.