Les victimes d'infractions demandent plus facilement de l'aide

Le Centre LAVI a réalisé 1'250 consultations en 2016 en Valais, soit une hausse de 4%. Durant ces 10 dernières années, ce nombre a même presque doublé. La responsable de la structure, Blagena Poscio, relève que cette augmentation n’est pas due à une progression des infractions. « Les victimes osent simplement de plus en plus pousser notre porte et briser le silence, ce qui est positif », précise Blagena Poscio.

80% des personnes qui ont consulté le Centre l’année passée étaient des femmes. « Elles se confient plus facilement », explique Blagena Poscio. Par ailleurs, la moitié des entretiens concernaient des cas de violence conjugale, avec 275 victimes féminines, 8 masculines et 180 enfants subissant les dommages collatéraux.

Avec cette nouveauté : certaines personnes touchées par un attentat font désormais appel au Centre. C’est par exemple le cas de Valaisans qui étaient à Nice en 2016. Il s’agit non seulement de soutenir celles et ceux qui ont été témoin d’un drame, mais aussi les proches des victimes. « Avec la vague d’attaques en Europe, nous devons nous former pour pouvoir prendre en charge ce genre de situations », relève Blagena Poscio. Des cours pour l’ensemble des Centres LAVI de Suisse romande seront dispensés cet automne.