Les Valaisans résistent mieux à l?appel de la malbouffe
C’est aujourd’hui la journée mondiale de la malbouffe.
C’est aujourd’hui la journée mondiale de la malbouffe. En Suisse, 31% de la population est en surpoids est 10% souffre d’obésité. Notre canton est moins touché par le phénomène, selon Simon Besse, membre étudiant du Groupe valaisan des diététiciens. L’offre alimentaire dans les grandes villes est en effet plus importante qu’en périphérie. « A Lausanne, on peut manger un kebab en sortant de boîte de nuit, ce qui n’est pas le cas en Valais », souligne Simon Besse. Il relève également que notre canton est plus attaché aux traditions culinaires, ce qui peut expliquer que pour l’instant, les Valaisans résistent mieux à l’appel de la malbouffe.
« Mais la tendance n’ira pas en s’améliorant », note Simon Besse. Les gens achètent de plus en plus d’aliments « ultra transformés », comme des plats prêts à consommer, riches en matières grasses, en sel ou en sucre. De nouvelles études révèlent d’ailleurs que ce type d’aliments représente 80% des produits emballés dans un supermarché.
Quant aux campagnes de prévention comme « Mangez 5 fruits et légumes par jour », elles ne suffisent pas à améliorer la situation. L’enquête nationale sur l’alimentation, publiée il y a quelques mois, montre que les Suisses sont mauvais élèves dans le suivi des recommandations nutritionnelles.
La journée internationale de la malbouffe arrive tout droit des Etats-Unis, qui reste le pays « roi » en la matière. Deux tiers des Américains sont en surpoids ou obèses.
Les conséquences à long terme peuvent être des maladies cardio-vasculaires, du diabète et même des cancers. Pour éviter d’en arriver là, Simon Besse rappelle les règles de base : une alimentation équilibrée, assortie d’une activité physique, que ce soit la pratique d’un sport ou les mouvements du quotidien.