Le Valais en première ligne pour défendre le principal axe ferroviaire nord-sud
Beat Rieder est le nouveau directeur du comité "Lötschberg". Le Conseiller aux Etats valaisan reprend cette fonction laissée vacante par Viola Amherd, depuis son élection au Conseil fédéral.
Le "comité Lötschberg" compte bien poursuivre sa défense d'un axe ferroviaire européen nord-sud avec deux tunnels intégralement aménagés.
Réunie pour ses assises annuelles mardi à Berne, l'assemblée a décidé de s'en donner les moyens en confiant la direction au Haut-Valaisan Beat Rieder. Le Conseiller aux Etats de Wiler succède ainsi à Viola Amherd, élue au Conseil fédéral.
"Partielle" ou complète", la variante qui sera choisie sera déterminante
A charge du nouveau directeur de poursuivre un lobbyisme actif sous la coupole pour un Lötschberg entièrement dédoublé sur l'ensemble du tracé de 35 km. Jusqu'ici, les Chambres fédérales ont retenu un aménagement de 14 kilomètres déjà excavés entre Ferden et Mitholz (décision prise en 2019 dans le cas du programme de développement stratégique de l'infrastructure ferroviaire PRODES).
Le hic, c'est que jusqu'à Frutigen, la partie restante de 7 km non percés devrait passer par un "Y", soit un aiguillage unique pour relier les deux tracés sur une seule voie. Le comité Lötschberg défend une variante complète à 1,34 milliard de francs en lieu et place de l'aménagement intermédiaire à 900 millions de francs. Les chambres devront se prononcer dans les … deux ans.
En l'état, le tunnel de base du Lötschberg a aujourd’hui atteint la limite de ses capacités. De plus en plus de trains de voyageurs et de marchandises empruntent ce tunnel, relève, sur son site, le groupe BLS qui assure la liaison.