Le Valais doit lui aussi trouver une solution à la pénurie de personnel qualifié pour ses pharmacies
Comme d’autres professions de la santé, les pharmaciens sont en passe d’affronter une pénurie de personnel qualifié. Leur faîtière nationale a tiré la sonnette d’alarme fin de semaine dernière. Pharmavalais lui emboîte le pas.
L’appel a été lancé à l’échelle du pays. Pharmasuisse s’engage même dans une campagne pour motiver les jeunes à embrasser une carrière en officine.
En Valais, le constat est identique. La pénurie menace, reconnait Pharmavalais. Pour une partie de ses 190 membres, il n’est d’ailleurs pas exceptionnel de partir recruter en France pour trouver des solutions, constate Frédéric Schaller, co-président de PharmaValais.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce désintérêt, même provisoire. Entre la durée et la difficulté des études, l’image des métiers en officine parfois écornée dans les médias et la densité des pharmacies dans le pays et peut-être plus encore en montagne, la profession traverse une passe difficile.
Ce qui est certain, c’est que le métier a pris plusieurs virages qui concourent à lui donner plus de marge de manœuvre.
La période pandémique a notamment dynamisé la partie vaccination en officine mais elle a aussi contribué à densifier le conseil direct. C’est d’ailleurs dans ce registre que les développements sont les plus spectaculaires, notamment avec les espaces confidentiels, plus appropriés pour aborder des situations plus personnelles.
Pharmavalais compte actuellement 190 membres. Frédéric Schaller le dit : une majorité peine à trouver son personnel. Pour l’heure, celui-ci est notamment recruté en France car le marché suisse ne parvient pas à fournir tous les collaboratrices et collaborateurs formés nécessaires.