Le festival "Nomad Land" va faire vibrer la montagne.
Du 29 au 31 août, la commune d’Evolène va accueillir le "Nomad Land Festival". Une première pour la région qui s’apprête à recevoir des artistes de renom. Si l’offre est pléthorique en Valais, le nouveau festival espère se différencier par sa programmation.
Avec deux scènes et 24 artistes qui se produiront au cœur des montagnes valaisannes, la programmation fortement axée année huitante, veut attirer un public de tout âge. Si d’ordinaire, les festivals misent sur des artistes en devenir ou alors à grand succès, celui d’Evolène veut jouer la carte d’artistes à taille humaine. Une manière de se différencier pour le directeur du "Nomad Land Festival", Charles Martin qui se produira également sur scène sous son nom d’artiste "Cabry". "On voulait des chanteurs qui soient gravés dans la mémoire des gens", nous précise-t-il.
Des stars à attirer
Le festival mise donc sur des artistes populaires et confirmés pour sa programmation. Des artistes plutôt habitués à faire le show dans les villages de France ou sur les plages méditerranéennes durant la saison estivale. Ils se retrouveront cette fois, à 1370 mètres d’altitude. Pour Charles Martin, le charme que propose la vallée a su séduire les vedettes. Pour la petite anecdote, l’organisation a envoyé une photo de l’Hérens Arena au plateau « Année 80 » notamment composé de Lio, Plastic Bertrand, Jean Schultheiss, Julie Pietri et bien d’autres, pour leur demander si le lieu les intéressait. Après une réponse unanimement positive, l’organisation a pu aller de l’avant.
Une collaboration étroite avec les acteurs locaux
S’appuyant sur la commune et son office du tourisme, le festival a pu compter sur un fort soutien des acteurs locaux. Directement enthousiaste à l’idée d’accueillir un festival de musique, événement ne figurant pas au calendrier de la région, les locaux ont rapidement tout mis en œuvre pour que ce festival ne rencontre aucune embûche. Notamment après les intempéries qui ont fortement secoué la vallée.
Un festival itinérant
Comme dans chaque nouveau projet, il faut définir une identité, et le nom qui portera le concept sur ses épaules. Dans le cas du "Nomad Land Festival", le nom s’est imposé de lui-même. Avec des tentes nomades comme décor, le lien était vite trouvé. Mais ce qui entérine le sobriquet pour de bon, c’est la volonté de rendre le festival itinérant. Tout en gardant la période de fin août pour se produire dans l’Hérens Arena, le festival vise à faire deux ou trois représentations ici et là en Valais. Une envie qui sera évidemment liée au succès de cette première édition.