Le diocèse de Sion cherche des solutions pour augmenter ses recettes
Les finances du diocèse de Sion sont en berne. Une raison parmi d'autres, la quête de la Toussaint qui ramène beaucoup moins qu'auparavant. L'évêque, Jean-Marie Lovey, a mis en place un comité pour trouver des solutions.

Depuis plusieurs années, la fréquentation des églises est en recul. Un phénomène qui affecte directement les finances diocésaines. Si l'État subventionne l'église à hauteur de 550'000 francs par année, le reste est grandement couvert par les dons des paroissiens. La rentrée d'argent la plus conséquente s'opère lors de la quête de la Toussaint. Mais là aussi, la baisse est significative. À hauteur d'un million il y a encore quelques années, le montant frisait les 460 mille francs en 2023. Cette année, après décompte des trois quarts des paroisses, il atteint à peine plus de 210 mille francs. Pour l'évêque du diocèse de Sion, Jean-Marie Lovey, cet argent est vital pour le bon fonctionnement de l'Église.
Pour tenter de redresser la barre, le diocèse s'est attaché les services de quelques bénévoles qui devront trouver des solutions. Une des pistes explorées, consiste à valoriser le patrimoine bâti de l'Église en Valais. Chaque paroisse valaisanne détient un patrimoine qui lui est propre. Cela peut être des bâtiments, des églises ou encore des terrains agricoles ou à bâtir. Le but du diocèse de Sion est de trouver une solution pour mieux valoriser ces biens.
Dans cette grande mise à jour immobilière, le diocèse va repenser l'utilisation de ses biens. Mais pas à n'importe quel prix. Selon Jean-Marie Lovey, réaffecter les églises pour en faire des restaurants ou autres lieux d'activité sociale n'est pas à l'ordre du jour.
Une des autres pistes, explorées par le diocèse de Sion, consiste à augmenter le nombre de quêtes durant l'année. Si l'évêque se dit conscient, que demander de l'argent est délicat dans notre pays, il compte sur la générosité des fidèles pour assurer un avenir un petit peu plus serein.
La dernière solution avancée par l'évêque, a commencé il y a déjà quelques années. Réduire le nombre de curés par paroisse. Selon Jean-Marie Lovey, continuer de réduire est une obligation.