Le conseil de fondation assure n'avoir toléré aucun acte de mobbing
Non, le conseil de fondation n'a toléré aucun acte de mobbing au sein de Chez Paou. Il le dit ce soir, plus d'un mois après le licenciement très contesté du directeur Jean-Yves Reymond.
Il avait jusqu'ici refusé de s'exprimer, disant ne pas vouloir "polémiquer sur la place publique". Le conseil de fondation s'exprime jeudi, plus d'un mois après l'annonce du renvoi du directeur de Chez Paou Jean-Yves Reymond.
Il dit assumer sa décision de le renvoyer, malgré la levée de boucliers que cela a provoquée. Il évoque dans un communiqué "des divergences profondes et insurmontables", "jusqu'à la rupture réciproque et définitive de la relation de confiance".
Pas de tolérance face au mobbing
Accusé d'avoir toléré des actes de mobbing au sein de l'institution, le conseil de fondation se défend, qualifiant ces soupçons d'"infondés" et de blessants. Il ne "transigera jamais avec la protection de ses collaboratrices et de ses collaborateurs", assure-t-il.
Il précise encore que le personnel qui a manifesté contre le licenciement de Jean-Yves Reymond n'a pas de souci à se faire. Cette action était "mesurée et digne de respect" et l'emploi sera préservé, souligne Léonard Bender, membre du conseil de fondation.
Celui-ci note encore vouloir se battre pour préserver l'autonomie et la spécificité de Chez Paou dans le paysage social valaisan.