Le boom du jardinage vécu pendant le semi-confinement n’est pas totalement retombé
Le semi-confinement, de 2021, avait créé un véritable boom du jardinage. Trois ans plus tard, les ventes ne sont pas totalement retombées.

C’était l’un des effets qui avait découlé de la période du COVID. Avec énormément de temps à revendre, beaucoup de gens qui s’étaient retrouvés cloîtrés chez eux, avaient fait du jardinage leur passe-temps. Se ruant sur les tomates, plantes aromatiques et autres outils permettant de retourner la terre. Très vite, les pépinières ainsi que les magasins spécialisés s’étaient retrouvés en rupture de stock.
"Les gens se sont mis à jardiner et nous avons eu des ruptures de stock, c’était extrême", se rappelle Nicolas Roduit, directeur de Roduit-Plants à Fully. Un souvenir partagé par le directeur des aménagements extérieurs de la jardinerie Constantin, Stéphane Constantin : "Nous avons ressenti une forte demande pendant le COVID, les gens ont voulu aménager et rénover leur jardin".
Trois ans plus tard
Bien qu’anormalement élevées durant la pandémie, les ventes ne sont pas complètement retombées depuis. Pour Stéphane Constantin, l’effet perçu durant la pandémie est toujours présent. Cependant, il pense que les mentalités ont aussi quelque peu évolué face aux espaces verts. "Il y a une sensibilité qui est présente et qui s’est développée. Les gens sont plus attentifs et prennent plus soin de leur jardin", souligne Stéphane Constantin. Pour lui, le confinement a peut-être rappelé aux gens que le jardin était aussi une pièce à vivre dans un habitat.
Pour Nicolas Roduit, le constat est sensiblement le même : "Après le COVID, la situation s’est normalisée. En revanche, la tendance est toujours positive et plus importante qu’avant la pandémie". Il met en avant le changement climatique ainsi que des changements d’habitudes pour expliquer le regain d’intérêt qu’ont les clients envers le jardin et le potager.