La construction est à la peine en Valais. Elle doit se restructurer.

La construction est à la peine en Valais.

Du moins ce qui apparaît dans le bulletin officiel. Depuis plus de six mois, dans la rubrique « mises à l’enquête », on y trouve plus que des cabanes de jardin, poulaillers, vérandas et autre vélux. Parfois quelques maisons individuelles en résidence principale mais pratiquement plus de bâtiments ou autres grands projets.

La Lex Weber a passé par là !

Pourtant, ce n’est pas le reflet exact de la situation dans la construction dans le canton, selon l’association valaisanne des entrepreneurs. Globalement la masse des travaux a été bonne en 2016, même s’il y a de moins en moins de grands projets. Et le second œuvre a cartonné, grâce, en partie, aux rénovations. Mais des entreprises ont dû licencier du personnel en fin d’année et elles ne sont pas certaines de pouvoir réengager ces ouvriers.

Reste que l’espoir demeure dans le domaine, selon le directeur de l’association valaisanne des entrepreneurs, Serge Métrailler, un espoir tourné vers la rénovation, les infrastructures routières et les constructions publiques.