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L'avenir s'assombrit pour la chambre valaisanne d'agriculture
La politique agricole 2014-2017 et le financement de la CVA, la chambre valaisanne d'agriculture.
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La politique agricole 2014-2017 et le financement de la CVA, la chambre valaisanne d'agriculture. Ce sont les deux principaux enjeux de l'agriculture du Vieux-Pays relevés ce vendredi lors de l'assemblée générale de la CVA, par son président Willy Giroud.
Pour lui, la nouvelle politique agricole ne convient pas du tout à l'agriculture valaisanne, car "elle pousse l'agriculture vers une écologisation excessive au détriment de la productivité. Les paysannes et paysans de ce pays ne veulent pas devenir des jardiniers de paysage, ils veulent tout simplement vivre du produit de leur labeur", souligne-t-il.
Au niveau financier, la CVA fait les frais du budget rouge vif du canton. Elle table d'ailleurs sur une perte de près de 200'000 francs pour 2014. Principale raison de cette perte: le soutien annuel accordé à la chambre par le canton sera réduit de 50% en 24 mois pour atteindre 150'000 francs en 2016. Cette année il s'élèvera à 250'000 francs au lieu des 300'000 de l'an dernier.
Les finances de la chambre vont donc devoir être repensées, affirme Willy Giroud. Dans cette optique un groupe de travail va être mis en place. La chambre valaisanne d'agriculture s'est donné 6 mois, soit jusqu'à fin août, pour rendre un rapport avec des propositions concrètes. Pour l'heure seules quelques pistes de solutions sont évoquées, comme l'augmentation du montant des cotisations pour les membres.
Mais pour Pierre-Yves Felley, directeur de la chambre, la balle est dans le camp des agriculteurs. Il estime qu'ils "doivent prendre conscience de l'intérêt qu'ils ont d'avoir une organisation professionnelle comme la CVA, qui est la seule qui répercute leurs besoins auprès d'autres institutions comme l'Union Suisse des paysans".
Autre sujet abordé ce matin lors de l'assemblée générale de la CVA: les initiatives, cantonale et fédérale, sur le salaire minimum. Les délégués ont fait part de leur inquiétude dans l'éventualité d'un OUI de la part du peuple le 18 mai prochain. Ils sont même fermement opposés à ces textes. Pour Pierre-Yves Felley l'explication est simple: "les exploitants agricoles gagnent en moyenne 15 francs de l'heure. Accepter les initiatives les contraindrait à rémunérer leurs employés à un tarif horaire près de 50% supérieur à leur propre revenu sans aucune garantie de pouvoir reporter les surcoûts sur le prix de vente de leurs productions".
Il ajoute que "le présent n'est pas franchement folichon, et tous les éléments qui s'accumulent, comme l'initiative contre l'immigration de masse, la révision de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire ou encore les initiatives sur les salaires minimaux, laissent craindre des difficultés supplémentaires pour les agriculteurs valaisannes".
La chambre valaisanne d'agriculture a profité par ailleurs de son assemblée générale ce vendredi pour remettre son prix Agrivalais. Cette année, c'est l'Association Saveurs du Valais qui est primée. Pour rappel, l'association encourage les restaurateurs à servir des mets à base de produits du terroir valaisan et par là, soutient l'agriculture valaisanne, ses produits et ses producteurs.
Pour lui, la nouvelle politique agricole ne convient pas du tout à l'agriculture valaisanne, car "elle pousse l'agriculture vers une écologisation excessive au détriment de la productivité. Les paysannes et paysans de ce pays ne veulent pas devenir des jardiniers de paysage, ils veulent tout simplement vivre du produit de leur labeur", souligne-t-il.
Au niveau financier, la CVA fait les frais du budget rouge vif du canton. Elle table d'ailleurs sur une perte de près de 200'000 francs pour 2014. Principale raison de cette perte: le soutien annuel accordé à la chambre par le canton sera réduit de 50% en 24 mois pour atteindre 150'000 francs en 2016. Cette année il s'élèvera à 250'000 francs au lieu des 300'000 de l'an dernier.
Les finances de la chambre vont donc devoir être repensées, affirme Willy Giroud. Dans cette optique un groupe de travail va être mis en place. La chambre valaisanne d'agriculture s'est donné 6 mois, soit jusqu'à fin août, pour rendre un rapport avec des propositions concrètes. Pour l'heure seules quelques pistes de solutions sont évoquées, comme l'augmentation du montant des cotisations pour les membres.
Mais pour Pierre-Yves Felley, directeur de la chambre, la balle est dans le camp des agriculteurs. Il estime qu'ils "doivent prendre conscience de l'intérêt qu'ils ont d'avoir une organisation professionnelle comme la CVA, qui est la seule qui répercute leurs besoins auprès d'autres institutions comme l'Union Suisse des paysans".
Autre sujet abordé ce matin lors de l'assemblée générale de la CVA: les initiatives, cantonale et fédérale, sur le salaire minimum. Les délégués ont fait part de leur inquiétude dans l'éventualité d'un OUI de la part du peuple le 18 mai prochain. Ils sont même fermement opposés à ces textes. Pour Pierre-Yves Felley l'explication est simple: "les exploitants agricoles gagnent en moyenne 15 francs de l'heure. Accepter les initiatives les contraindrait à rémunérer leurs employés à un tarif horaire près de 50% supérieur à leur propre revenu sans aucune garantie de pouvoir reporter les surcoûts sur le prix de vente de leurs productions".
Il ajoute que "le présent n'est pas franchement folichon, et tous les éléments qui s'accumulent, comme l'initiative contre l'immigration de masse, la révision de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire ou encore les initiatives sur les salaires minimaux, laissent craindre des difficultés supplémentaires pour les agriculteurs valaisannes".
La chambre valaisanne d'agriculture a profité par ailleurs de son assemblée générale ce vendredi pour remettre son prix Agrivalais. Cette année, c'est l'Association Saveurs du Valais qui est primée. Pour rappel, l'association encourage les restaurateurs à servir des mets à base de produits du terroir valaisan et par là, soutient l'agriculture valaisanne, ses produits et ses producteurs.
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