"Je suis émotionnellement moins impliqué mais j'ai toujours autant envie que Wawrinka gagne"

Le Valaisan Yannick Fattebert n’est plus l’entraîneur de Stan Wawrinka depuis la fin de l’année passée. L’Open d’Australie est le premier tournoi du Grand Chelem depuis 8 ans qu’il ne vit pas aux côtés de son ex-protégé. Ce qui n’empêche pas l’ex-coach de Stan Wawrinka de suivre à distance les performances du Vaudois.

« La fin de la relation est digérée, Wawrinka a été très correct »

Après 8 ans de collaboration, la collaboration entre Stan Wawrinka et Yannick Fattebert s’est brusquement arrêtée fin 2019. «C’est désormais digéré, tous s’est très bien passé. Il a été correct, c’est une page qui se tourne et il faut aller de l’avant. Je ne vis pas dans la nostalgie.»

« Forcément moins d’excitation que les années précédentes »

L’Open d’Australie est le premier Grand Chelem depuis longtemps que Yannick Fattebert vit dans le rôle du simple spectateur, sans l’étiquette de coach. « J’aborde le tournoi avec forcément moins d’excitation parce que je le regarde d’un peu moins près. C’est clair que je ne vais pas me lever la nuit pour suivre les matchs, en tout cas pas au début du tournoi. Mais je me réjouis de voir comment Stan va évoluer. Je suis émotionnellement moins impliqué qu’avant mais j’ai toujours autant envie que ça marche pour lui, qu’il gagne et qu’il joue bien. J’espère que ce sera le cas en Australie.»

« Stan Wawrinka sera toujours un joueur dangereux en Grand Chelem »

Yannick Fattebert a remporté trois Grand Chelem aux côtés de Stan Wawrinka. Magnus Norman, actuel entraîneur du Vaudois, estime que son protégé est capable d’en remporter un quatrième à Melbourne en ce début d’année. Yannick Fattebert ne ferme pas la porte à un exploit de Wawrinka: « C’est clair qu’il est moins favori que Djokovic, Federer ou Nadal. On ne peut pas le nier et parce qu’il n’a jamais été aussi favori qu’eux. Mais Stan, c’est l’homme des grands tournois. Pour sa fin de carrière, je ne le vois peut-être pas être aussi régulier que par le passé mais ce sera toujours un homme à battre, un homme dangereux en Grand Chelem.»