Deux ans après le grand ménage, l’association Notre-Dame de Lourdes a le sourire
Réunie en assemblée générale jeudi soir à Sierre, l’association se félicite de son année 2023. Cependant elle reste consciente du chemin à parcourir.

Deux ans après l’audit qui avait ébranlé l’institution, le climat est plus serein à Sierre. Pour mémoire cet audit avait révélé une fracture entre la direction et les collaborateurs, une gestion des ressources humaines inadéquate et des risques psychosociaux, tels que stress et burn-out, non maîtrisés pour les employés. À la suite de ce constat sans appel, la direction ainsi que la présidence avaient été changées. De plus un certain nombre de mesures avaient été prises. On citera notamment, la révision des conditions cadre pour les employés, l’harmonisation des contrats ainsi que la refonte de tous les cahiers des charges, la mise sur pied d’une commission du personnel ainsi qu’un espace de parole externe à l’institution pour que le personnel puisse s’y rendre de manière anonyme.
Un exercice 2023 réussi
« Le bilan est très positif, mais on se rend bien compte qu’on est perfectible », souligne la directrice de l'association Notre-Dame de Lourdes, Véronique Délétroz-Blanc. Si la directrice voit le bilan d’un bon œil, elle reste cependant vigilante en se préparant aux défis à venir. En faisant une analyse des risques à l’interne de l’institut, la direction a pu prioriser ses objectifs. Ainsi, veiller à une bonne atmosphère de travail et au respect de la charte éthique, répondre au mieux au besoin des jeunes en engageant du personnel compétent et/ou en le formant et trouver une solution pour aider les familles en termes de prise en charge hors temps scolaire sont quelques-uns des axes sur lesquels la directrice veut mettre l’accent dans les années à venir.
La pénurie de personnel
L’année passée lors de cette même assemblée générale, la directrice soulignait la difficulté pour recruter du personnel. Une année plus tard, la situation semble être toujours un peu délicate. Si le personnel éducatif ne semble pas poser de problème, recruter des stagiaires reste toujours aussi difficile. Pour ce qui est du monde très particulier des veilleuses, elles qui opèrent la nuit, le recrutement demeure compliqué. Du côté germanophone de l’institut, trouver des enseignants spécialisés semble être le souci principal.
Et pour toutes les personnes désireuses d’approfondir leur connaissance concernant l’institution Notre-Dame de Lourdes, vous pouvez vous rendre sur le site suivant : www.ndl-sierre.ch
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