Des mesures vont être prises au sein de l'école Fleurs de Mai à Riddes, proche d'Ecône
L'école privée est au coeur d'accusations de violence de la part d'un ancien élève. Le chef du service de l'enseignement s'est rendu sur place ce lundi.
Des "mises à jour" vont être faites au sein de l'école Fleurs de Mai, à Riddes. L'établissement est proche de la fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Elle est mise en cause par un témoignage publié ce week-end dans le journal Le Temps. Le chef du service de l'enseignement et deux inspecteurs s'y sont rendus ce lundi.
"Quand bien même les enseignants de l'école ne sont en rien liés aux faits décrits par le journal", certaines mesures vont être prises "pour que l'école soit en pleine conformité avec la bonne pratique actuelle du département", indique Fleurs de Mai dans un communiqué.
L'école, que fréquentent 140 élèves de 1H à 8H, parle notamment d'un espace d'écoute externe pour les éventuelles victimes et un examen systématique des casiers judiciaires.
Pas connaissance de cas d'abus
L'établissement précise n'avoir "jamais eu connaissance en son sein de traitements tels qu'ils sont décrits (dans l'article du Temps) et les réprouve avec vigueur". Les recherches intervenues auprès d'anciens élèves de la classe concernée n'ont pas révélé de telles pratiques à l'heure actuelle", précise encore l'école.
Elle assure vouloir faire toute la lumière sur les accusations de violence à son encontre et demande que justice soit rendue le cas échéant. Elle précise continuer à "exercer une vigilance totale en la matière pour assurer (…) une sécurité absolue".
Surveillance de la part de l'Etat
Dans un communiqué, le service de l'enseignement dit prendre acte des mesures prises par l'école. Il suivra ces démarches afin de s'assurer de la sécurité des élèves et du respect des bonnes pratiques et des normes éducatives de l'Etat. Le canton du Valais rappelle qu'il applique une tolérance zéro pour les cas de violence.