Des inscriptions gravées dans le bois des chalets de Vercorin
Une partie du patrimoine historique de Vercorin gravée dans le bois. Voilà la thématique de l'exposition "Paroles de mélèze" qui a débuté le week-end passé au centre du village.

Impossible de ne pas remarquer, lors d'une balade, au moins quelques-unes des inscriptions qui figurent sur les chalets de Vercorin. Chacune raconte une histoire. Celle du village, de ses habitants, des craintes qu'ils auraient pu connaître par le passé. Beaucoup sont même assorties de symboles, de dessins ou encore d'objets divers.
"J'ai été frappé par la beauté des inscriptions affichées sur les façades"Michel Borzykowski, photographe et médecin
Ces inscriptions restent pourtant méconnues du plus grand nombre. Qu'il s'agisse d'habitants de la région ou non. C'est pour faire découvrir le patrimoine et l'histoire du village que l'exposition "Paroles de Mélèze" a été mise sur pied. Près de 50 photos ont été imprimées pour l'occasion. "J'ai été frappé par la beauté et le nombre d'inscriptions et de dessins affichés sur les façades", se souvient Michel Borzykowski, photographe et médecin, à l'origine de l'idée de faire de Vercorin un musée à ciel ouvert, le temps d'un été. "Je me suis dit que ça pouvait peut-être intéresser les gens. Il y a une valeur affective et culturelle. Ça montre les liens entre les gens, les liens de familles, ceux avec la religion."
Déchiffrer pas si aisé
"Ça s'inscrit aussi dans une volonté de la commune de Chalais de promouvoir le patrimoine", précise de son côté Michel Minnig, président de la société de développement de Vercorin. "Avec cette exposition, on s'inscrit dans cette remise en valeur de la mémoire et de l'histoire du village".
Déchiffrer le sens de ces gravures n'aura pas été facile pour autant. Certaines ont mal été entretenues. D'autres ont simplement été effacées par le temps. Heureusement, la plupart de ces reliques du passé ont pu être déchiffrées. "Ça n'a parfois pas été évident. Mais certaines personnes nous ont aidé par des recherches d'archives. On a aussi trouvé pas mal d'informations sur internet", raconte pour sa part Michel Aberson, historien et spécialiste des inscriptions antiques.