Des ateliers organisés en Valais pour s'initier à la généalogie
Des ateliers pour se lancer dans la généalogie : l'association valaisanne d'études généalogiques propose des cours chaque année, mais peine à fédérer les adeptes qui font souvent leur recherche dans leur coin.
La généalogie peine à fédérer ses passionnés. L'association valaisanne d'études généalogiques organise pourtant chaque année des ateliers destinés aux novices et aux généalogistes chevronnés. Le dernier en date s'est tenu fin novembre aux Arsenaux de Sion. L'atelier propose au public de s'initier à la généalogie, de compléter une généalogie existante, de rencontrer d'autres passionnés ou d'obtenir des informations sur le sujet.
Deux méthodes sont principalement utilisées en généalogie : l'arbre généalogique à la verticale pour retrouver ses aïeux et à l'horizontale pour chercher des membres vivants de sa famille. "En Valais, on essaie souvent de faire des cousinades. Ce n'est pas vraiment de la généalogie, mais l'idée de retrouver des liens avec des personnes vivantes", explique Fabien Celaia, président de l'association valaisanne d'études généalogiques (AVEG).
Des débuts souvent périlleux
La généalogie est une affaire de passionnés. Passion de retrouver ses ancêtres. "Généralement, les gens commencent à faire de la généalogie au moment du décès du dernier grand-parent", explique Fabien Celaia. "Malheureusement lorsque c'est le cas, ils perdent la meilleure source d'information", ajoute-t-il. "On arrive souvent à la généalogie trop tard, lorsque les grands-parents ne sont plus là", regrette le président de l'AVEG.
Les moyens de glaner des informations sont variés. "Beaucoup commencent par internet", indique Fabien Celaia. De nombreux sites internet spécialisés et des logiciels permettent d'obtenir des informations. "Après la question est de savoir comment on cherche les informations, et là nos membres peuvent aider", appuie le président de l'association valaisanne d'études généalogiques. Les membres de l'AVEG sont souvent des généalogistes expérimentés. Les ateliers dispensés permettent justement d'aiguiller les novices. "Au début, c'est assez simple parce qu'on a relativement peu de personnes dans l'arbre généalogique. Et après ça se complique", reconnait Fabien Celaia.
La généalogie contre vents et marrées
La généalogie a connu des hauts et des bas. Son heure de gloire : l'émergence des logiciels de recherche. "On a pu alors regrouper une grande quantité d'informations", explique le généalogiste Fabien Celaia.
Autre moment crucial pour les études généalogiques : les récentes lois sur la protection des données. Elles ont donné un coup de frein à la publication des données qui suivent 1911. "A une certaine période, l'Evêché a aussi bloqué la collecte des registres de paroisse", raconte le président de l'association, qui indique que le problème est en phase d'être réglé.
Si la loi sur la protection des données complique la tâche des généalogistes dans leur collecte d'informations, la loi sur la transparence leur permet aussi de demander un accès à certains registres. "L'état civil a par exemple mis à disposition ses archives", cite Fabien Celaia.