Crues du Rhône à Sierre : la faute à qui ? A la Commission d’enquête parlementaire de répondre
Comment expliquer les crues du Rhône de l’été à Sierre et surtout leurs conséquences ? Y répondre sera l’une des tâches qui seront dévolues à la Commission d’enquête parlementaire demandée par les députés. Lors de leur prochain plénum, ils devront valider son cahier des charge et la composer.
Pourquoi la mesure de protection prioritaire contre les crues du Rhône sur le tronçon Sierre-Chippis n'a jamais été mise en œuvre ?
Y a-t-il eu des défaillances institutionnelles ou des manquements graves ?
Y a-t-il eu des blocages entre les services impliqués dans la réalisation de cette mesure ?
Ce sont trois des très nombreuses questions auxquelles devra répondre la Commission d’enquête parlementaire exigée par les députés après les inondations de l’été.
Sur proposition du bureau du Grand Conseil, son cahier des charges a été établi. Il précise les questions appelant à des réponses précises mais demande également des pistes et recommandations, nécessaires pour éviter de nouvelles catastrophes du même type.
Le document (ci-dessous) est désormais en ligne sur le site du canton.
Une attention particulière pour d’autres situations similaires où les catastrophes peuvent encore survenir
En fonction des responsabilités établies dans le cas de Sierre, la CEP devra également évaluer la responsabilité de l'Etat en cas de potentielles futures inondations, notamment là où des constructions autorisées en zone de danger en plaine du Rhône.
La Commission devra également plancher sur l’ensemble des tronçons sur lesquels des travaux jugés urgents qui n’ont toujours pas été effectués. Elle devra rendre son rapport au plus tard à fin juin 2026.
Le plénum devra se prononcer le 12 décembre, à la fois sur le cahier des charges, pour validation - ou non - et sur la composition de cette Commission d’enquête parlementaire en nommant ses 13 membres.
Le canton du Valais a annoncé, ce jeudi, avoir terminé l'inventaire des dégâts liés aux inondations de cet été. Le coût des travaux urgents de remise en état se chiffre à 141 millions de francs bruts pour l’Etat du Valais.