Clap de fin avec le sourire pour "Le patois en vadrouille" de la Fondation du Patois
Découvrir la richesse du patrimoine linguistique du canton. C'était l'un des objectifs de la journée organisée par la Fondation du patois ce samedi tout au long de la plaine du Rhône. De quoi rendre un peu de sa visibilité à ce parler qui se perd.
Visibiliser le patois de nos régions et les groupes qui le parlent… Tel était l'un des objectifs de la journée organisée dans le cadre du "patois en vadrouille" ce samedi. Une journée mise en place par la Fondation du Patois durant laquelle une multitude d'activités ont été mises en place de Sierre à Martigny, en passant par Sion et Saillon : saynètes, lectures de contes, chants ou encore intermèdes musicaux en sont quelques-unes.
Pour la cheffe de projet de la Fondation du Patois, Lucie Arlettaz, ce jour particulier pour la communauté patoisante au sens large se veut être le trait d'union entre les différents parlers de nos régions. Car malgré les efforts pour lui redonner une certaine visibilité et malgré sa grande richesse, cette langue culturelle se perd avec le temps :
A l'occasion de la journée de ce samedi ce sont 15 groupes de patoisants qui ont pu se produire :
Lors de cet événement dédié au patois, un bus d'époque a été affrété. Avec à son bord des personnalités politiques, du monde de la culture ainsi que des patoisants de toutes les régions du canton.
Une journée qui a attiré de nombreuses personnes et qui devrait être reconduite à l'avenir, selon Lucie Arlettaz : "ça a largement dépassé toutes nos espérances. Rien qu'à Sierre, il y avait déjà environ une centaine de personnes sur place". Des personnes qui s'en sont ensuite allées, avant d'en voir d'autres arriver tout au long du parcours, explique encore la Valaisanne. "On est très content !" , s'exclame-t-elle encore.
Cette dernière dit aussi que pour redonner l'envie aux gens de s'intéresser au patois, diverses idées ont été mises en œuvre : une plateforme de e-learning a par exemple été lancée par la fondation.
Et pour la suite, elle compte bien mettre en place une nouvelle édition. "Mais peut-être pas l'année prochaine, parce que c'est une grosse organisation", lâche-t-elle encore.