Bastien Toma: "Sur FIFA, mon avatar est petit et vif, comme Ngolo Kanté"
Bastien Toma qui bat le Bâlois Eray Cömert, le Lucernois Pascal Schürpf ou le Luganais Mattia Bottani.
Bastien Toma qui bat le Bâlois Eray Cömert, le Lucernois Pascal Schürpf ou le Luganais Mattia Bottani. On ne parle pas là du championnat de Super League – à l’arrêt depuis le 23 février – mais du jeu vidéo FIFA 20.
Si le FC Sion n’a plus rejoué de match officiel depuis le 23 février, son département de eSports a pris le relais. Son joueur Fabio Pechlaner – alias Cobra – a atteint les quarts de finale d’un tournoi mondial organisé le mois dernier sur le jeu FIFA 20. Depuis mercredi soir, c’est Bastien Toma qui représente les couleurs sédunoises, manette à la main. Le milieu de terrain participe à la eFootball Cup, une compétition regroupant un joueur par formation de Super League. Et jusqu’à présent, cela ce passe bien puisqu’il a remporté trois premiers matches (face à Bâle (4-0), Lugano (5-1) et Lucerne (2-1).
La pression de représenter le FC Sion
«C’est un honneur de représenter le club dans cette compétition», explique Bastien Toma. «J’aime le faire sur le terrain; je prends également beaucoup de plaisir sur FIFA, même si au début du tournoi, j’ai ressenti une certaine pression de jouer pour le FC Sion.» Pour maximiser ses chances de victoire, le numéro 26 sédunois a pu compter sur les conseils avisés de Michael Fournier, membre de l’équipe du FC Sion eSports. «Concernant mon niveau, on va dire que je suis bon. Je connais le jeu, j’ai de l’expérience», analyse-t-il avant de livrer son secret tactique: «J’aime le foot offensif, mais sur FIFA, il faut switcher sur la défensive. Chez moi, les ailiers défendent, les deux 6 restent en place. Ça défend à 8.»
«J’aime le foot offensif, mais sur FIFA, il faut switcher sur la défensive. Chez moi, les ailiers défendent, les deux 6 restent en place. Ça défend à 8.»
Andersson comme capitaine
Adepte du 4-2-3-1, Bastien Toma choisit lui-même sa composition d’équipe. Si la dernière mise à jour du jeu le prive des six joueurs licenciés par le club le mois passé, le Valaisan avoue se titulariser volontiers: «Oui, car mon avatar est petit – comme je le suis en réalité (rires) – et vif, un peu comme Ngolo Kanté.» Le Sédunois de 20 ans ne pousse pas le vice jusqu’à s’attribuer le brassard de capitaine: «Mattias Andersson a été choisi aléatoirement lors du premier match. Je n’ai pas changé depuis.»
Bastien Toma, déjà qualifié pour les demi-finales de cette eFootball Cup qui auront lieu samedi, affronte Sandro Lauper (YB) jeudi soir à 19h30. A noter que cette eFootball Cup, organisée par l’agence Ringier Sport SA, est un premier pas vers le lancement espéré en octobre prochain de la eSuperLeague.