Avoir un chien coûtera désormais 160 francs à Nendaz
Anciennement fixée à 125 francs, la taxe sur les chiens va passer à 160 francs dans la commune de Nendaz. Une augmentation obligatoire selon les autorités.
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Inchangée depuis 2008, la taxe sur les chiens va augmenter pour les propriétaires canins de la commune de Nendaz. À hauteur de 125 francs depuis 17 ans, elle passera à 160 francs par propriétaire et par chien. Avec 700 chiens dans la commune, c'est environ 60 tonnes de déjections qui doivent être évacuées chaque année. Les autorités mettent aussi à disposition 1'400'000 sacs à crottes répartis en 240 emplacements sur le territoire. Un coût que l'ancienne taxe de 125 francs n'arrivait pas à couvrir. Au regard de ces éléments, le Conseil communal a donc pris la décision d'opérer du changement selon le chef du service administratif et finances de la commune de Nendaz, Matthieu Pernet.
En fixant la taxe à 160 francs, la commune va percevoir la somme de 112'000 francs pour l'année 2025. Sur ce montant, 6'800 francs seront versés à la SPA. Selon Matthieu Pernet, le montant restant ne permettra pas de s'autofinancer dans ce domaine : "Aujourd'hui, les chiens nous coûtent en tout cas 120 à 130 mille francs."
Les charges
Quand on parle des charges, on parle d'abord de l'évacuation des déjections canines et de la gestion des taxes au niveau administratif. Mais les coûts les plus importants sont à signaler du côté des employés qui s'emploient à garder propres les rues de la commune. Matthieu Pernet, souligne toutefois que la majorité des propriétaires de chiens jouent bien le jeu et ramassent régulièrement les crottes.
Retour de la population
Cette décision devra être validée par l'assemblée primaire qui aura lieu ce soir, dans le cadre du budget 2025. Si elle n'est pas encore en vigueur, elle rencontre déjà quelques réclamations. "Le Conseil communal est un conseil de milice, donc le lien avec la population est direct et régulier", précise Matthieu Pernet qui ajoute que des remarques ont déjà été émises face à cette hausse. Il admet aussi que ce n'est jamais agréable de devoir payer plus cher cette taxe. Cependant, il insiste sur le fait que la commune doit tendre vers un équilibre financier, et cela, pour être correct avec l'ensemble des contribuables.
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