Au cœur de Martigny, se cache un véritable trésor
Le musée des Sciences de la Terre de Martigny, propose de partir à la découverte de trois cristalliers valaisans. Une exposition temporaire qui revient sur leur parcours et leur impressionnante collection.
En collaboration avec la Société Bas-Valaisanne de minéraux et fossiles, le musée des Sciences de la Terre propose à l’occasion de son exposition temporaire, "trois cristalliers, une passion", une plongée dans le monde des cristalliers. Débutée en juillet, l’exposition qui se terminera à la mi-novembre a braqué ses projecteurs sur trois figures emblématiques du canton. À l’honneur, on retrouve Victor Gross, Michel Avanthey et Pierre-Maurice Michellod.
L’exposition qui se décline en trois parties, prend le temps de revenir sur l’histoire de la Société Bas-Valaisanne de minéraux et fossiles. Elle revient sur ses origines et parle de son présent, son code d’honneur et ses pratiques. La deuxième partie est donc destinée aux trois cristalliers et à leur impressionnante collection. Et la dernière, s’arrête sur le savoir-faire des chercheurs de cristaux à l’aide de pancartes interactives. L’aspect sécuritaire du cristallier est aussi mis en avant.
Récemment inscrite depuis août dernier au patrimoine culturel immatériel du canton, la collecte de cristaux jouit d’un coup de projecteur bienvenu. Pour le responsable du musée, Pascal Tissières cette reconnaissance va permettre d’améliorer les contacts entre les cristalliers et le musée.
La Société Bas-Valaisanne de minéraux et fossiles
Lors de sa fondation en 1966 la société était fréquentée par de vrais passionnés et experts de la recherche de cristaux. Cinquante-huit ans plus tard lors de leur rencontre mensuelle, les membres de la société ont passablement changé de visage. Selon sa présidente, Lise Forster, ces rencontres sont la possibilité pour les cristalliers aguerris de prodiguer de précieux conseils aux nouveaux venus, souvent des jeunes sans expériences de la montagne, qui se passionnent pour les pierres précieuses.
Car trouver, extraire, nettoyer et mettre en valeur ses cristaux n’est pas donné au premier venu. « Ce n’est pas aussi simple que les champignons », souligne le responsable du musée, Pascal Tissières. Pour lui, il faut des connaissances scientifiques, géologiques, minéralogiques et quasiment chimiques pour arriver à ses fins.
Reportage sur place
En compagnie de Lise Forster, présidente de la Société Bas-Valaisanne de minéraux et fossiles et du responsable du musée des Sciences de la Terre, Pascal Tissières, nous avons fait le tour de l’exposition temporaire.