Arbaz : Eric Stauffer envisage son retour en politique, sous la bannière UDC
Eric Stauffer pourrait sortir de sa retraite politique. En conflit ouvert avec la commune d’Arbaz et ses autorités, l’ancien politicien genevois dit envisager une candidature aux communales. Sous les couleurs de l’UDC.
Eric Stauffer envisage de revenir en politique. Il appelle ça « le destin ». L’ancien politicien genevois, installé à Arbaz depuis 2018, pourrait sortir de sa retraite.
La réflexion est encore en cours. Mais sa motivation est à mettre en lien direct avec le conflit qui l’oppose depuis des années à sa commune d’adoption.
Cette guerre de voisinage, concernant de nouvelles directives en matière d’aménagement du territoire et de parcelle à entretenir, a mené les deux partis jusqu’au tribunal cantonal. Où Eric Stauffer a obtenu gain de cause, en mai 2023.
"Le destin me pousse à sortir de ma retraite"
Sa victoire en poche, l’ex-maire d’Onex semble ne pas vouloir en rester là. Mécontent de la politique menée par les autorités, il pourrait bien franchir un pas : proposer sa candidature aux élections cet automne. Le tout sous la bannière de l'UDC.
L'UDC confirme
Contacté, le vice-président de l'UDCVr Jean-Luc Addor confirme que des discussions ont été engagées avec l'ex-politicien et membre fondateur du Mouvement citoyens genevois (MCG). « Ses convictions et combats s'inscrivent dans la ligne défendue par notre parti », analyse-t-il. « Et qu'on aime ou non son style, son parcours force l'admiration. Un tel aspirant ne se refuse pas.»
Quant à l'éventualité de créer une section UDC à Arbaz, Jean-Luc Addor tempère encore. « Plusieurs paramètres doivent être pris en compte, il faut suffisamment de membres sur place pour tenir la section et idéalement des personnalités. »
Un tout ménage pour "faire justice"
En parallèle à ses réflexions, Eric Stauffer s’est employé à la distribution d’un tout-ménage aux citoyens d’Arbaz. Le but : inviter les habitants à suivre son exemple et faire opposition à ces nouvelles injonctions communales.
« La démarche porte déjà ses fruits », confesse-t-il. « J'ai reçu de nombreux messages et une vingtaine de citoyens auraient déjà utilisé le recours type que j'ai distribué.»