Ambulances sierroises : décisions en cours, employés dans l'attente
C'est l'avenir des ambulanciers de Sierre que l'OCVS tient désormais entre ses mains.
C'est l'avenir des ambulanciers de Sierre que l'OCVS tient désormais entre ses mains. La procédure de reprise du mandat assumé jusqu'ici par Air Glaciers est en phase d'analyse des candidatures.
A 40 jours de la fin de leurs contrats (31 août), les 18 collaborateurs actuels ne connaissent toujours pas leur avenir, même si la capacité de réengagement du repreneur figure parmi les critères d'attribution prioritaires, rappelle l'Organisation cantonale valaisanne des secours, sans toutefois garantir à 100 pourcents le réengagement intégral de l'équipe en place. "Effectivement, je ne peux pas le garantir mais j'imagine que la presque totalité pour ne pas dire la totalité va rester sur Sierre", rassure Jean-Marc Ballagamba, directeur de l'OCVS.
C'est dans une procédure confidentielle que désormais, l'analyse des offres de reprise a démarré mercredi, au lendemain de la date butoir pour leur enregistrement. "Nous comptons donner notre préavis au service de la santé avant la fin du mois", précise Jean-Marc Ballagamba. Au chapitre des certitudes, le site de Sierre ne sera en aucun cas abandonné et quelle que soit l'issue de la procédure, "l'exploitation de la compagnie d'ambulances ne peut pas s'interrompre puisqu'il y va de la sécurité sanitaire de la population", conclut le directeur de l'OCVS.
Il reste cependant à régler toutes les questions concernant les collaborateurs. D'abord en terme de dotation: aujourd'hui, les ambulances sierroises tournent avec une moyenne de 10 personnes pour un équipage 24h/24 soit moins que les 11,8 recommandés par les associations professionnelles. En plus, les conditions salariales varient selon les sociétés, hors de conventions collectives. Le transfert dans une autre société ne garantit pas forcément le maintien ou l'amélioration des conditions, salariales, géographiques et organisationnelles. Enfin, la charge horaire par collaborateur pour ces professions "extraordinaires", au sens peu ordinaire, n'est fixée par aucune législation. Dans de telles conditions, l'équipe de Sierre a déjà dû s'adresser au chômage pour anticiper toute pénalité au cas où certains collaborateurs ne devaient pas se retrouver dans les mêmes conditions après la reprise officielle du service.