3ème correction du Rhône: l'ADSA ne baisse pas les bras
L’agriculture reste la grande perdante de la 3ème correction du Rhône.
L’agriculture reste la grande perdante de la 3ème correction du Rhône. Mais même si le financement du projet a été accepté par le peuple en juin 2015, R3 n’empêchera pas l’association de défense du sol agricole de poursuivre son combat. Il sera toutefois mené différemment puisque l’opposition de principe est rendue, de fait, caduque.
Réunis jeudi soir à Ardon, quelque 70 des 300 membres de l’ADSA ont renouvelé leur volonté de défendre leurs terres mètre par mètre. Ils comptent notamment sur la présence de leur président au comité de pilotage pour le registre de l’agriculture (Copil-Agri) de R3, ainsi que sur celle du président de la chambre valaisanne d’agriculture dans cette même structure. "Les représentants de l’agriculture ne vont pas siéger dans cette commission pour y faire de la figuration ou pour jouer les caisses enregistreuses, Nous n’y ferons pas de la figuration … nous voulons y donner notre vision, nos impulsions, notre rythme aussi dans les études et les mesures d’accompagnement dont l’agriculture a besoin", explique Olivier Schupbach, le président de l’ADSA.
Pour le surplus, le lobbysme doit faire son chemin auprès des citoyens comme des politiques car de toute façon, 300 hectares de terres cultivables feront les frais de la 3e correction du Rhône dont les travaux devraient durer trente ans.