Les aides à domicile veulent une réévaluation de leur métier
A Genève, les aides à domicile de l'Imad (Institution genevoise de maintien à domicile) demandent que leur métier soit mieux reconnu et valorisé. Cette profession, essentiellement exercée par des femmes, n'a plus été réévaluée depuis 15 ans, rappellent dans un communiqué publié lundi les syndicats SSP et SIT.
Les aides à domicile jouent pourtant un rôle majeur dans le maintien à domicile. Elles fournissent une aide pratique, tant pour le ménage, les courses, ou encore un accompagnement à un rendez-vous médical. Elles sont les intervenantes de l'Imad qui passent le plus de temps chez les personnes aidées par l'institution.
Le métier a également évolué, avec un cahier des charges qui s'est étoffé au fil des années, soulignent les deux syndicats. Aujourd'hui, les cas sont plus complexes, notamment lorsque les aides ont affaire à des pathologies psychiatriques ou des situations d'addiction.
Les aides à domicile n'ont pas non plus accès à des formations qui leur permettraient d'intervenir dans certaines situations en toute sécurité, car ces formations sont réservées au personnel soignant. Les aides à domicile sont actuellement en classe 6, une des plus basses de l'échelle des traitements de l'Etat.
Si elles ne sont pas entendues par la direction de l'Imad, les aides à domicile sont décidées à mener une journée d'action le mardi 28 novembre.