10 communes du Valais central participent au programme d'intégration «Tandem»

Le programme Tandem prend de l’ampleur sur le canton. Pour cette édition 2023, 10 communes du Valais central – Sion, Ayent, Arbaz, Grimisuat, Savièse, Mont-Noble, Crans-Montana, Lens, Icogne et Sierre – participent à ce projet d’échange entre résidents bien établis dans la région et nouveaux arrivants venus d'ailleurs.

«L'idée principale est de renforcer les liens, de permettre des échanges entre les gens et de faciliter l'intégration, affirme Florence Salamin De Ieso déléguée à la jeunesse et à l’intégration pour l'association des communes de Crans-Montana. Les nouveaux arrivants découvrent ainsi plus facilement leur commune d'adoption et les événements qui y sont organisés. De leur côté, les résidents bien établis peuvent montrer les richesses de la région et parfois donner un petit coup de main pour l'administratif.»

Un retour aux affaires pour Crans-Montana

La région de Crans-Montana avait mis en pause ses échanges depuis 2018. La responsable du programme pour la région du Haut-Plateau se réjouit donc tout particulièrement de reprendre cette année le train en marche. «Nous espérons doubler le nombre de binômes enregistrés à l'époque. Nous partons donc sur une vingtaine cette année.»

Une vingtaine, c'est également le nombre de bénévoles qui s'inscrivent chaque année à Sion dans le cadre du programme Tandem. Ils doivent être âgés de 18 ans au minimum et bien connaître leur région. Une formation aura lieu en avril prochain. Une manière de définir les rôles de chacune et chacun dans cet échange culturel. «Les bénévoles sont des facilitateurs pour toute une série de démarches. Mais il ne s'agit pas d'assistants administratifs,» explique Christel Jost, responsable de l’Office de l’intégration Sion et région.

«Les bénévoles ne sont pas des assistants administratifs.»

Christel Jost, responsable de l’Office de l’intégration Sion et région.

Des notions juridiques leur sont également présentées, entre autres, pour comprendre le système d'asile suisse. «Nous faisons également de la médiation culturelle, ajoute-t-elle. Les habitudes, la culture ou l'éducation sont parfois différentes des nôtres. Nous ne voulons donc pas de malentendus.»

Le programme de bénévolat s'étend généralement sur une année. «Même s'ils ne sont pas obligés, les binômes ont tendance à perdurer, relève la responsable sédunoise. Souvent, ces tandems continuent de se voir en famille, à s'inviter à manger et à partager leurs expériences. C'est encourageant, car cela montre que l'expérience va dans les deux sens.»