Genève enlève le premier acte de la finale
Genève a pris le meilleur sur Bienne lors du premier acte de la finale des play-off de National League.
Aux Vernets, les Aigles se sont imposés 2-1. Hormis trente premières minutes jouées un peu "en dedans", les joueurs de Jan Cadieux. n'ont pas volé ce succès.
Est-ce l'enjeu qui a paralysé les deux équipes? Ou peut-être des systèmes défensifs particulièrement rodés? Toujours est-il que ce premier duel entre les deux meilleures équipes du pays n'a pas rappelé les envolées de la saison régulière.
Après avoir plutôt été chanceux lors du tiers initial, avec notamment une occasion pour Sallinen à la 4e et une autre pour Brunner à la 14e, Genève a relevé la tête au cours de la période médiane. Comme si les Grenat avaient compris que la finale avait commencé et qu'il valait mieux mettre les Biennois sous pression plutôt que de les laisser spéculer sur une faute de leur adversaire.
Et du coup, c'est à la 32e que Winnik, au prix d'un bel effort et d'une certaine persévérance, a pu ouvrir le score. Tout près du but, le Canadien a accepté de faire le sale boulot au risque de prendre des coups. Les Bernois n'ont pu s'en prendre qu'à eux-mêmes puisque Sallinen avait encore raté le 0-1 deux minutes plus tôt.
Véritable rouleau compresseur lorsqu'il tourne bien, le power-play du GSHC a fini par faire mouche à la 43e. Inamovible tel un bloc de ciment, Teemu Hartikainen a profité de l'aubaine pour donner de l'air à ses couleurs. Et après cette deuxième réussite des Aigles, on a senti les Seelandais comme démoralisés.
Les Seelandais, sans Antti Törmänen derrière le banc, ont finalement tout tenté en fin de rencontre. Remotivés après que le 3-0 de Jooris avait été annulé en raison d'une obstruction sur le gardien Säteri, les Biennois ont réduit la marque à la 57e par Damien Brunner. Mais malgré une grosse poussée dans les deux dernières minutes, le fort grenat a tenu.
Dans les rangs genevois, on va espérer que Sami Vatanen n'ait pas subi une importante blessure. Touché au genou après une charge de Schneeberger à la 44e, le défenseur finlandais n'est pas réapparu. Et aux Vernets, on se souvient que le numéro 45 a déjà manqué trois mois de compétition cette saison pour une blessure "au bas du corps".