"On doit enclencher une dynamique à l’extérieur" : Didier Tholot ne veut pas débrancher
Le FC Sion repart en quête d’un succès à l’extérieur, ce qui n’est plus arrivé depuis son déplacement à Yverdon du 14 décembre 2024. Les Valaisans entrent dans une phase décisive pour le maintien en Super League, avec un duel contre GC, puis des matches face à YS et Winterthour.

L’entraîneur du FC Sion, Didier Tholot ne veut pas se satisfaire de la victoire contre Lugano de la semaine passée. Il continue d’appuyer sur les mêmes touches de son clavier. "Gagner, gagner, gagner", a-t-il exprimé ce vendredi face à la presse. Comme si le discours avant le match contre GC n'était que le prolongement de celui prononcé avant la partie face aux Tessinois. "Il faut arrêter de se dire qu’on a fait de bons matches ou qu’on a produit du jeu", poursuit-il.
"On ne peut plus se contenter de ça. En tout cas, ça ne me suffit pas." Pour ramener un résultat positif de sa visite au Letzigrund, le technicien montre la voie. "Ça sera un match compliqué, mais il faudra mettre le bleu de chauffe. C’est d’abord ça, ensuite le reste. Et je pense qu’on l’avait un peu oublié ces derniers temps. La partie contre GC doit nous servir à enclencher une dynamique à l’extérieur." Alors qu’il avait perdu "en jouant" bien à Lucerne par exemple, le FC Sion a récolté trois points contre Lugano en laissant l’initiative du jeu à son adversaire. Une façon de dissocier la manière du résultat, que l’entraîneur s’approprie volontiers.
Plus d’implication personnelle et collective
Avant le match contre Lugano, Didier Tholot avait demandé à ses joueurs d’en faire davantage. Plus d’implication, plus de concentration, plus d’engagement dans les duels. Des consignes individuelles auxquelles Benjamin Kololli rajoute une dimension collective. "On doit tous tirer à la même corde", lance le Chablaisien. "Si certains joueurs en font un peu moins, si certains se sentent moins concernés, c’est impossible pour nous de gagner un match."
Désigné pour évoquer le déplacement de ce dimanche au Letzigrund, Benjamin Kololli mesure parfaitement l’importance de cette partie. "Un match hyper important pour notre saison, comme les deux prochains. J’espère vraiment que la poisse, que les autogoals et que toutes ces mauvaises choses soient derrière nous. Si on fait un bon match contre GC, cela nous donnera beaucoup de confiance pour la suite."
Phase d’apprivoisement
À bientôt 33 ans, Benjamin Kololli apparaît de plus en plus dans un rôle de leader au FC Sion. Ses prestations depuis la reprise sont très encourageantes. Ses stats, elles, sont carrément positives, avec quatre buts et deux passes décisives depuis son retour en Valais. Et pourtant, le Bellerin a failli commencer du "mauvais pied" à la reprise car Didier Tholot voulait le faire jouer dans une position plus reculée sur le terrain. La discussion, le dialogue, ont aidé les deux hommes à mieux se connaitre et à mieux se comprendre.