De passage en Valais, Bastien Toma est confiant pour son avenir : « Je veux gagner ma place à Genk »

Bastien Toma, qu’est-ce que ça fait de revenir à Tourbillon ?
Ça me fait très plaisir de revenir ici. Cela faisait presque une année que je n’avais pas vu le stade. Ça me rappelle de bons souvenirs en tant que joueur du FC Sion. De bons souvenirs me reviennent aussi avec l’équipe de Suisse M21. On avait fait un super parcours et je souhaite la même chose à la nouvelle génération.

C’est un peu nouveau pour vous de vous retrouver sans match pendant une pause internationale ?
Ça fait bizarre oui. Cela fait depuis 5 ou 6 ans que je suis régulièrement appelé avec les équipes nationales. Je profite de passer du temps avec ma famille.

« A aucun moment je n’ai voulu partir de Genk car le club est fait pour moi. » Bastien Toma

Ça vous fait vraiment du bien ces quelques jours « off » en Valais.
Bien sûr ! Ça me permet de me changer les idées. Ça me ressource de voir ma famille et mes proches après un mois très chargé avec Genk.

Le 10 septembre ça fera un an que vous êtes parti. Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur le chemin parcouru depuis ?
Après mon départ du FC Sion, les premiers mois ont été difficiles. C’était ma première expérience à l’étranger. Ensuite, j’ai marqué mon premier but contre Bruges ce qui m’a permis de me lancer et d’enchaîner les matches. Et puis, nous avons quand même gagné la Coupe de Belgique, mon premier trophée chez les pros. Un très beau moment. Cette année c’est un peu plus compliqué. J’ai beaucoup progressé dans de nombreux domaines. Je pense que je suis un joueur plus complet. A moi de montrer ça sur le terrain quand j’en aurai l’occasion à Genk.

« Le plus important c’est que je sois bien dans ma tête, heureux et que je prenne du plaisir. J’espère gagner ma place prochainement. » Bastien Toma

Est-ce que vous êtes confiant pour cette saison ? Car pour l’instant votre temps de jeu est très limité.
En tant que joueur de football, j’ai envie de jouer tous les matches. Après, je sais que ça ne vient pas que de mon côté. Je dois continuer à travailler. Les choix appartiennent au coach. A aucun moment je n’ai voulu partir de Genk car le club est fait pour moi. Le club croit en moi et c’est à moi de travailler pour leur rendre ce qu’ils m’ont donné. Il faut être patient dans le foot.

Comment est-ce que vous gérer ces moments plus difficiles ? Est-ce vous n’en faites pas assez ou est-ce qu’il y a peut-être un manque de communication ?
Non. On va dire que l’année passée l’équipe marchait bien. Et quand c’est le cas, l’entraîneur ne change pas l’équipe. Cette année, les cartes ont été redistribuées. J’ai bien commencé, mis à part le match de Super Coupe… et après ça s’est compliqué pour moi. Le plus important c’est que je sois bien dans ma tête, heureux et que je prenne du plaisir. J’espère gagner ma place prochainement.

« J’ai eu beaucoup de discussions avec le Kosovo dernièrement. Mais j’aimerai quand même jouer pour l’équipe de Suisse. » Bastien Toma

Quels sont vos prochains objectifs ?
J’ai beaucoup de confiance en moi. C’est un point fort. Mon premier objectif, c’est donc de m’imposer à Genk. C’est le plus important parce que quand tu ne joues pas en club, c’est difficile. Et après pourquoi pas, postuler en équipe A… Mais le premier objectif c’est de gagner ma place à Genk.

En équipe A ? Celle de la Suisse ou alors celle du Kosovo ? Est-ce qu’il y a un doute chez vous ?
Le choix n’est pas encore fait. Pas tout à fait. J’ai eu beaucoup de discussions avec le Kosovo dernièrement. Mais j’aimerai quand même jouer pour l’équipe de Suisse. Au final, ça sera un choix du cœur. C’est à moi de prendre la décision et pas à mes agents ou à ma famille parce que ce sera moi et moi seul sur le terrain qui défendrai une de ces nations. Mais pour l’instant, comme je l’ai déjà dit, le plus important c’est que je puisse gagner ma place à Genk.

« Si l’équipe de Suisse m’appelle, ça sera l’aboutissement de quelque chose. » Bastien Toma

Est-ce que vous pensiez un jour vous trouver face à ce choix ?
Comme j’ai dit c’est un choix très compliqué. Si l’équipe de Suisse m’appelle, ça sera l’aboutissement de quelque chose. Cela fait depuis tout jeune que je joue pour les différentes catégories d’équipe de Suisse.

L’équipe de Suisse A, parlons-en. Comment est-ce que vous vivez les matches de la Nati ?
J’ai suivi l’Euro comme tout le monde en Suisse. Ils nous ont fait vibrer ! Je connais plusieurs joueurs de l’équipe A. Ce sont des bons potes. Quand je les vois, on en discute un peu. Ça me donne envie de tout donner et de prendre exemple sur eux.

Est-ce qu’on peut dire que malgré votre carrière et vos propres objectifs vous restez un supporter de football avant tout ?
Bien sûr ! Je suis un vrai passionné. A la maison sur les jeux vidéo ou quand je vais à l’entraînement, j’adore le foot !